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11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 19:31


APRES LA NAISSANCE


L'adhan dans l'oreille du nouveau né?
Si l'enfant meurt avant le 7em jour?
Le prénom de l'enfant?


par Cheikh Al ALBANI


CLIQUEZ ICI pour télécharger
(cliquer sur free puis entrer les 3 lettres demandées et enfin  upload)

Tiré de salafi de l'est.
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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 13:09

LA CONCEPTION EN QUELQUES FATAWAS

L’épouse désire avoir un enfant mais le mari refuse



Question :
Mon épouse désire avoir un enfant alors que moi je ne veux pas. Est-ce qu’il m’est permis de l’obliger à prendre des pilules contraceptives ? M’est-il permis d’appliquer le ‘azl [1] si elle refuse de prendre les pilules contraceptives ?

Réponse de Shaykh Muhammad Ibn Salih Al ‘Uthaymin (rahimahullah) :


Le ‘azl ne t’est pas permis, ainsi que de contraindre ton épouse à prendre des pilules contraceptives, si celle-ci désire avoir des enfants, car elle a un droit sur eux et à ce propos, les savants ont dit :
« Il est interdit à l’homme d’appliquer le ‘azl sans le consentement de son épouse.»

De même, tu dois respecter sa sensibilité car si c’était toi qui désirais avoir un enfant et qu’elle n’en veuille pas, tu n’accepterais sûrement pas qu’elle te refuse ce dont tu as envie. Alors à toi aussi de respecter ses désirs.

Si elle désire un enfant, il ne t’est pas permis de le lui refuser et il t’est interdit de là contraindre à prendre des pilules contraceptives ou autre…


[1] Le ‘azl ou coït interrompu : cela consiste à ce que l’homme retire son pénis du vagin de son épouse avant l’éjaculation.

[Voir : kitab ad-da’wa]


traduit par les salafis de l'Est
www.salafs.com

EMPECHER LA CREATION?

Question:

Mon mari ne veut pas que je fasse un enfant et il m’exhorte à avorter dans les toutes premières phases de la grossesse (première semaine après l’arrêt des règles). Que dit l’Islam de cela ? Il dit qu’il assume l’entière responsabilité de l’avortement. Que devrais-je faire devant sa grande insistance sur cette affaire ? Pour le reste, c’est un excellent mari musulman. J’espère que vous me donnerez des directives.


Réponse:

Louange à Allah

La question suivante a été soumise à son éminence Cheikh Muhammad Ibn Sahih al-Outhaymine(Puisse Allah le Préserver) : Est-il interdit d’empêcher la grossesse au début du mariage pour une durée de deux ans avec le consentement des époux et dans le but de s’assurer de la continuité du mariage ? Voici sa réponse: « Cela n’est pas interdit) mais il est préférable de s’en abstenir, d’être optimiste et de penser du bien d’Allah, le Puissant et Majestueux. La rapide naissance de l’enfant pourrait être un facteur de renforcement de la cohésion et une source de quiétude et de joie pour le couple et leurs familles. C’est Allah qui assiste.


Cheikh Muhammad Ibn Sahih al-Outhaymine



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31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 22:33
Les rapports intimes




Nous recevons beaucoup de mails concernant les rapports intimes entre les époux, surtout ce qu’il est permis de faire ou pas. Il y a beaucoup d’ignorance sur ce sujet, pourtant, les savants de l’islam ont depuis longtemps donné de l’importance à cette question, et il n’y a pas un livre de fiqh, sans qu’on ne trouve un chapitre intitulé « ‘ishratu-nisa ». Bien avant tous les sexologues, les savants ont expliqué en s’appuyant sur le Qur’an et la Sunna, l’importance des rapports intimes qui sont une part importante dans l’union du couple, mais aussi le bon comportement qu’il convenait d’adopter. Après avoir longtemps cherché, nous n’avons pas trouvé un seul ouvrage répondant à la majeure partie des question qui sont posées, c’est pourquoi nous avons décidé de prendre comme base un ouvrage de shaikh Salih ibn Ghanim As-Sadlan intitulé Fiqh Az-Zawaj, le shaikh consacre un chapitre au comportement à adopter la nuit de noce. Ce texte (en italique) nous servira de base, et nous le complèterons d’autres sources lorsque nécessaire.



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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 16:25
LAMPE-MOSQUEE ETINCELLANTE


ACTIVITE POUR LES 7-10 ANS
TEMPS : 30min
DIFFICULTE : x x


CE QU'IL VOUS FAUT:
-1 feuille cartonné couleur
-une feuille de papier calque
-1 pot en verre à yaourt
- 1 bougie chauffe plat
- ciseaux
- peintures
- colle
-un cutter
-accessoires déco : pailletttes en tube, plumes, feutres


REALISATION:
1/ Découper le papier cartonné couleur en forme de mosquée :22 x 15 cm
2/ Dessiner deux fenêtres ( triangles, ronds ou carrés) et une porte
3/ Demande à ta maman de te découper au cutter les fenêtres
4/ Découpe le côté et le haut de la porte pour pouvoir l'ouvrir
5/ Peind le papier calque de la couleur désirée et laisse bien sécher
6/Pendant ce temps, décore ta mosquée à l'aide de paillettes, de feutres et de plumes: laisse aller ton imagination!
7/ Colle le papier calque derrière la mosquée et découpe le surplus
8/ Découpe une bande de papier cartonné de 2 x 17 cm et fixe avec de la colle les deux extrémités de la bande au dos de la moquée.(voir image)
9/ Mettre la bougie dans le pot , placer le pot derrière la mosquée à l'aide de la bande.



MAINTENANT, VOUS POUVEZ ALLUMER VOTRE BOUGIE ET PLACER VOTRE LAMPE DANS VOTRE CHAMBRE OU DANS LE SALON!!!

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 15:41

Voici l'audio du cours donné sur paltalk par shaykh Saalih as Sîndi


Shaykh Saalih as Sindî est diplomé d'un doctorat et professeur à l'université de Médine à la faculté de hadith.

Voici la version française traduite  du chaykh:

 version  arabe du shaykh


Tiré du site http://ahloulhadith.typepad.com/ahloul/a_telecharger_durgence_/index.html

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 14:59
FAIRE PRIER L'ENFANT AVANT L'HEURE DE L'ICHA DE PEUR QU'IL NE S'ENDORME

Le comité permanent: Fatawa du comité permanent:6/152


Question 57: Est -il permis que nous désignions un imam qui préside à la prière d'Icha de nos enfants immédiatement après la de prière de Magrib et avant que les adultes ne prient parcequ'ils se couchent avant la prière de l'Icha?

Réponse: Il n'est pas permis de désigner un imam qui préside à la prière des enfants ( qu'ils soient hommes ou femmes) après la prière de  Magrib et avant l'heure prescrite de la prière de l'Icha, même si l'on agit ainsi de peur qu'ils ne s'endorment avant d'accomplir cette prière, car l'heure prescrite pour la prière est la m^me pour les enfants et pour les adultes. Il faut plutôt que le tuteur des enfants les occupe par quelque activité qui va les empêcher de dormir juqu'à l'heure efective de la prière de l'Icha.
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18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 14:27
 COMMUNIQUE ROYAUME KSA-LIGUE DU MONDE ISLAMIQUE- LIBAN

LA LIGUE DU MONDE ISLAMIQUE APPELLE A SECOURIR LE PEUPLE LIBANAIS.

LA MECQUE, 17 JUIL 2006 (SPA) - LE SECRETARIAT GENERAL DE LA LIGUE DU MONDE ISLAMIQUE A EXHORTE LES COMITES DE SECOURS ET LES ORGANISATIONS DE BIENFAISANCE A SE PORTER AU SECOURS DU LIBAN ET OFFRIR LEURS AIDES EN URGENCE AU PROFIT DU PEUPLE LIBANAIS QUI TRAVERSE DES CONDITIONS DIFFICILES.

LA LIGUE SALUE A CETTE OCCASION, DANS UN COMMUNIQUE PUBLIE PAR LE SECRETAIRE GENERAL DE LA LIGUE LE DR. ABDALLAH IBN ABDELMOHSEN AL TURKI, L'INITIATIVE HUMANITAIRE DU SERVITEUR DES DEUX SAINTES MOSQUEES, LE ROI ABDALLAH IBN ABDELAZIZ, QUI A ORDONNE UN TRANSFERT IMMEDIAT D'UNE ENVELOPPE DE 50 MILLIONS DOLLARS POUR SECOURIR LE PEUPLE LIBANAIS.

LE DR AL TURKI RAPPELE QUE LE LIBAN FAIT FACE A UNE DURE EPREUVE EN RAISON DE L'OFFENSIVE ISRAELIENNE ET AJOUTE, DANS LE COMMUNIQUE, QUE LA LIGUE DU MONDE ISAMIQUE DENONCE FERMEMENT L'EFFUSION DU SANG ET L'AGRESSION PERPETREE CONTRE LE LIBAN FAISANT TOMBER DE NOMBREUSES VIVTIMES ET DE BLESSES ET OCCASIONANT LA DESTRUCTION DE L'INFRASTRUCTURE DU PAYS. SPA-DBA/EG

FIN DU BULLETIN SPA DE LA JOURNEE DU LUNDI 17 JUILLET 2006.
source: Saudi Press Agency.
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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 22:47
OPTEZ POUR LES COUSSINETS D'ALLAITEMENTS LAVABLES



Ces coussinets lavables sont composés d'une ou deux épaisseurs de tissu absorbant (coton ou polaire)et une épaisseur de tissu imperméable.  Absorbent les écoulements de lait et protègent les vêtements. Doux, absorbants et aérés: . Forme arrondie, très confortable, convenant à toutes les poitrines.    Elles sont réutilisables et lavables en machine. Grâce à cela, vous ne jetterez plus inutilement et vous économiserez votre argent.
Attention: Pour éviter toute macération, changer régulièrement les compresses mouillées. Evitez l'usage d'assouplissant afin qu'elles gardent leur pouvoir absorbant.

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 22:36
La divergence des savants sur le « Niqâb » [voile du visage]

SHeikh Ibn Uthaymîne - Sheikh Ibn BâZ - al-Lajnah ad-Dâ-ima - SHeikh al-Fawzân - SHeikh al-Albânî


jeudi 16 mars 2006, par Ibn Abd Al-Hâdî

Allâh - Ta’âla - dit :

« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu’elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allâh, O croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [Coran, 24/31]


« L’avis de SHeikh Ibn ‘Uthaymîne »

Question :

Il y a deux frères mariés qui habitent dans un seul appartement. Est-il permis pour les femmes de découvrir leur visage devant le mari de l’autre, sachant que les deux sont vertueux ?

Réponse :

Si les familles vivent ensemble, alors il est obligatoire de porter le voile devant ceux qui ne sont pas leurs « mahrâms » [personnes avec qui elles n’ont pas le droit de se marier]. Il n’est pas permis pour la femme d’un frère de se dévoiler devant le frère [de son mari], car son frère est comme tout autre homme dans la rue qui peut la voir et qui ne lui est pas interdit [au mariage]. Il n’est aussi pas permis au frère [du mari de la femme] de se retrouver seul avec elle, quand son mari est à l’extérieur de la maison. C’est un problème qui touche beaucoup de personne, à l’exemple des frères qui vivent dans la même maison et que l’un des d’eux se marie. Il n’est pas permis pour celui qui se marie de laisser sa femme avec son frère s’il sort travailler ou étudier, car le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Aucun homme ne doit s’isoler avec une femme [non-mahrâm]. » Et il a dit : « Méfiez-vous d’entrer parmi les femmes. » Ils ont dit : « O Messager d’Allâh, et qu’en est-il du beau-frère ? » Il dit : « Le beau-frère, c’est la mort [aussi grave que la mort]. »

Il y a toujours des questions liées à l’adultère [Zinah] dans de telles situation, l’homme sort et laisse sa femme et son frère dans la maison, alors Chaytân [Satan] les tente et ils commettent l’adultère - Et on recherche la protection d’Allâh contre cela. Et commettre l’adultère avec la femme de son frère est pire que de le faire avec celle de son voisin, plus encore, c’est plus terrible que cela. Dans tous les cas, ce que je veux dire par ces mots, c’est que c’est une chose pour laquelle je me décharge de la responsabilité auprès Allâh. Il n’est pas permis pour la personne de laisser sa femme auprès de son frère dans la maison seule, peu importent les circonstances, quand même son frère est le plus sûr des gens et le plus digne de confiance des gens, Chaytân circule à travers le fils d’Adam comme son sang circule, et le désir sexuel ne fait pas de liens, et plus particulièrement parmi les jeunes.

Ceci dit, que devrions nous faire si deux frères vivent dans la même maison et que l’un d’eux se marie ? Est-ce que cela veut dire que quand il le sort, il doit sortir avec sa femme pour travailler avec lui ?

La réponse est non, mais la maison peut être divisée en deux, une partie pour le frère dans laquelle il reste seul, avec une porte qui peut être fermée à clé que le mari peut prendre avec lui quand il sort pour travailler. Et la femme sera donc ainsi dans une partie séparée de la maison et le frère sera dans une autre partie séparée de la maison. Mais il est possible que le frère dise à son frère : « Pourquoi est-ce que tu fais cela ? Est-ce que tu n’as pas confiance en moi ? » La réponse à cela est de lui dire : « Je fais ceci dans ton propres intérêt, car certes Chaytân circule à travers le fils d’Adam comme son sang circule. Il se peut qu’il te tentera et qu’il incitera ton âme au point de te vaincre ou t’affaiblir, faire dominer tes désirs sur ta raison, dans quel cas tu tomberas dans l’illicite. Je fais cela pour te protéger. Et cela est dans ton intérêt aussi bien que pour moi. » S’il se fâche à cause de cela - Il faut le laisser dans son irritation et il ne faut pas s’inquiéter.

Cette question à laquelle [je réponds] et vous avertis me décharge de responsabilité auprès d’Allâh, et certes votre compte sera auprès Allâh - ‘Azza wa Djal.

Quant à ce qui est de découvrir le visage, cela est interdit ; il n’est pas permis pour une femme de se découvrir devant le frère de son mari parce qu’il est un étranger pour elle [ce n’est pas un mahrâm], il est pour elle comme tout autre homme dans la rue, semblable. [1]

« L’avis des savants de al-Lajnah ad-Dâ-ima »

Question :

Est-il permis à une femme pudique de découvrir seulement son visage et ses mains ?

Réponse :

Il n’est pas permis à une femme de découvrir son visage sauf à ses « mahârim » [personnes avec qui elle n’a pas le droit de se marier] ou son mari. Allâh - Ta’âla - dit :

« Et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris »

 [2]

Et le visage est l’ensemble de la beauté. Il est rapporté d’après al-Bukhârî que ‘Aicha (radhiallâhu ‘anha) a dit : « Qu’Allâh accorde Sa miséricorde aux femmes des premiers hommes qui ont émigré, car quand est descendu le verset « Et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines » Elles ont déchirées leurs manteaux et se sont voilées avec. » [3]

« L’avis de SHeikh Sâlih al-Fawzân »

Question :

Certains disent que le fait de découvrir le visage n’est pas interdit. Et qu’il n’est pas obligatoire de le couvrir tout le temps. Et au Hadj, est-ce une caractéristique particulière ? Je vous prie de bien vouloir nous conseiller - Djazâkoum Allâhu Kheyrân !

Réponse :

Ce qui est le plus authentique [as-Sahîh] comme l’indiquent les preuves, c’est que le visage de la femme est une « ’Awrah » [partie à dissimuler] et qu’il est obligatoire de le couvrir. C’est la partie la plus forte en tentation de son corps, car le regard d’une personne est ce qui est le plus [marquant] sur le visage, [et le visage] est donc le centre même de la beauté. Certes le visage est la plus grande « ‘Awrah » [partie à dissimuler] de la femme. Et parmi ce qui peut être cité comme preuve dans la législation islamique [ach-Charî’ah], il y a ce qu’Allâh - Ta’âla - dit :

« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines »

[Coran, 24/31]

Rabattre le voile sur « Djouyoûb » implique le fait de couvrir le visage. Quand Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ) fut interrogé sur le verset : « De ramener sur elles leurs grands voiles » [4] - il a couvert son visage, en commençant d’un seul oeil. Cela indique que ce qui a été signifié par le verset, c’est de couvrir le visage. C’est aussi le « Tafsîr » [interprétation] de Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ‘anhumâ) de ce verset, comme rapporté de lui par ‘Ubaydah as-Salmânî quand il l’a interrogé sur le sujet.

Dans la Sounnah, il y a beaucoup de traditions [Ahâdîth] comme le prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « On interdit à la femme pendant « al-Ihrâm » [état de sacralisation en période de Hadj] de voiler son visage [Niqâb] ou de porter la « burqa’ ». Ceci indique que quand les femmes n’étaient pas en état de « Ihrâm », les femmes avaient l’habitude de couvrir leur visage. Cela ne signifie pas que si une femme enlève son « niqâb » ou « burqa’ » en état de « Ihrâm » qu’elle devrait laisser son visage découvert en présence d’hommes étrangers. Plutôt, il est obligatoire pour elle de couvrir [son visage] de quelque chose autre que le « niqâb » ou la « burqa’ », sur la base du hadîth de ‘Aisha (radhiallâhu ‘anha) qui a dit : « Nous étions avec le prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) en état de « Ihrâm », et quand les hommes passaient près nous, nous abaissions notre « khimâr » sur nos têtes au-dessus de nos visages, et après qu’ils soient passés, nous le relevions. » Les femmes en état de sacralisation et en dehors de cet état doivent obligatoirement couvrir leurs visages devant les hommes étrangers, car certes le visage est le centre même de la beauté, et c’est l’endroit que les hommes regardent. De plus, il n’y a pas de preuve authentique pour ceux qui voient que le visage de la femme n’est pas une « ‘Awrah » [partie à dissimuler]. Mais plutôt, les preuves authentiques sont pour ceux qui disent que son visage est une « ‘Awrah ». Wa Allâhu - Ta’âla - A’Lam. [5]

« L’avis de SHeikh al-Albânî sur l’obligation ou pas de voiler le visage »

[...] Certes, certains savants et leurs étudiants - en particulier ceux qui s’attachent à suivre une des écoles juridiques [al-Mouqalidîn] - furent choqués, tout en reconnaissant la force de ses preuves [du livre] ainsi que ses arguments, par mon affirmation que le visage de la femme n’est pas une partie du corps qu’il faut cacher [‘Awrah]. Et certains professeurs ont écrit sur cela dans le cadre de leur cours, certains de Syrie et du Hidjâz, et il y avait parmi eux deux groupes :

  • Ceux qui considèrent encore que le visage de la femme est une partie à dissimuler, et il n’y a pas sur cela [de leur part] de preuves légiférées exposées [...]

Et :

  • Ceux qui sont du même dogme [Madhhab] que nous sur le fait que le visage n’est pas une partie à dissimuler [‘Awrah], mais qui voit tout de même qu’il n’est pas permis de faire connaître cette opinion, invoquant la corruption des mœurs de notre époque [Fassâd az-Zamân] et la prévention des risques. A ceux-là je réponds : Le jugement légiféré [Hukm ach-Char’î] authentifié dans le Livre et la Sounnah affirment qu’il est interdit de dissimuler à la connaissance des gens une prescription divine. Que ce soit sous prétexte de la corruption des mœurs ou sous quelque autre prétexte. Les textes établissant cette interdiction de dissimuler le savoir ont en effet une portée générale, à l’exemple de la Parole d’Allâh :
« Certes ceux qui cachent ce que Nous avons fait descendre en fait de preuves et de guide après l’exposé que Nous en avons fait aux gens, dans le Livre, voilà ceux qu’Allâh maudit et que les maudisseurs maudissent »

 [6]

Et la parole du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) : « Celui qui dissimule une connaissance, Allâh le marquera le Jour Dernier d’une marque de feu. » Rapporté par Ibn Hibbân dans son « Sahîh », al-Hâkim et authentifié par adh-Dhahabî et d’autres textes, réprouvant également la dissimulation du savoir. Si la Loi divine prescrit effectivement, comme nous en sommes convaincus, que le visage de la femme n’est pas une partie à dissimuler, comment peut-il être permis de dissimuler cette prescription et ne pas en informer les gens ? Qu’Allâh nous pardonne. Si quelqu’un considère qu’il vaut mieux ne pas appliquer cette prescription sous prétexte de la prévention des risques, c’est à lui à son tour d’expliquer son avis aux gens, sans dissimulation, et de donner les preuves [Adillah] justifiant son point de vue et ainsi de suite [...] [7]

Notes

[1] Kitâb « Fatâwa al-Mar’a al-Mouslima » - SHeikh Ibn ‘Uthaymîne, p.419-421

[2] Coran, 24/31

[3] Fatâwa Al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth al-‘Ilmiyyah wal-Iftâ, vol-17 p.151-152

[4] Coran, 33/59

[5] Kitâb « Fatâwa al-Mar’a al-Mouslima » - SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.396-397

[6] Coran, 2/159

[7] Kitâb « Djilbâb al-Mar’a al-Mouslima fîl-Kitâb was-Sounnah » p.26-28

Tiré du site Manhajulhaqq

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 22:31
Les invocations [ad-Dou’â] et versets du Qor’ân qui facilitent l’accouchement de la femme


Al-Imâm SHeikh Ibn ’Uthaymîne & Al-Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

dimanche 15 août 2004, par Ibn Abd Al-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmân ar-Rahîm

Question :

Est-ce que la lecture de la sourate « al-Zalzalah » [1] pendant l’accouchement facilite l’accouchement ? Y’a t-il des invocations [Ad’iyah] et formules de rappel [al-Adhkâr] légiférées à dire pendant l’accouchement afin de le faciliter ? Et est-ce que les invocations [ad-Dou’â] pendant l’accouchement sont exaucées ?

Réponse :

Ecrire la sourate « al-Zalzalah » dans un récipient contenant du safran [Za’farân], tout comme écrire les versets indiquant qu’Allah connaît le contenu de l’utérus [al-Arhâm], telle que la parole d’Allâh -Subhânahu wa Ta’âla :

« A Lui revient la connaissance de l’Heure. Aucun fruit ne sort de son enveloppe, aucune femelle ne conçoit ni ne met bas sans qu’Il n’en ait connaissance. Et le jour où Il les appellera : « Où sont Mes associés ? » ils diront : « Nous Te déclarons qu’il n’y a point de témoin parmi nous ! »

 [2]

et :

« Allâh sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. »

 [3]

[Ecrire cela] a été exercé de sorte que l’on déverse de l’eau dans un récipient puis on y met du safran [Za’farân] et on remue le tout jusqu’à ce qu’il soit teinté de safran, puis [la femme qui accouche] en boit et en passe sur le ventre. Il est possible encore de réciter ces versets sur de l’eau puis [la femme] en boit et en passe sur le ventre. Ou on peut encore réciter directement ces versets sur la femme qui éprouve les douleurs de l’accouchement. Tout cela est utile - Bi-idhniLLeh [avec la permission d’Allâh].

Quant à la question de l’invocation [ad-Dou’â]...l’invocation pour la femme qui éprouve ces douleurs d’accouchement - [Ces invocations] méritent bien d’être exaucées pour la nécessité que cela représente. Certes Allah - Subhânahu wa Ta’âla - a dit :

« N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la terre, génération après génération, - Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ? C’est rare que vous vous rappeliez ! »

 [4]

Beaucoup de fois le Seigneur -’Azza wa Djal- exauce l’invocation d’une personne affligée et certes Allâh -Subhânahu wa Ta’âla - dissipe cela pour elle. Wa Allâhu A’lâm. [5]


« Kitâb Li’ussuri al-waladat » - [Le livre de la facilité dans l’accouchement] - Par L’Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

Al-Khallal a dit : Il m’a été rapporté de Abdallâh Ibn Ahmad qui a dit : J’ai vu mon père écrire pour la femme qui accouche avec difficulté sur un gobelet blanc ou une chose propre, en n’y inscrivant cette tradition de Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ’anhu) qui a dit :

« Il n’y a de Dieu si ce n’est Allâh, le Clément [al-Halîm] le Magnanime [al-Karîm], Louange à Allâh Seigneur de l’Univers - « Le jour où ils verront ce qui leur est promis, il leur semblera qu’ils n’étaient restés (sur terre) qu’une heure d’un jour » [6] - « Le jour où ils la verront, il leur semblera n’avoir demeuré qu’un soir ou un matin. »

 [7]

Al-Kallal a dit : Il nous a été raconté d’après Abû Bakr al-Maroûzî, qu’un homme vint à Abî ’Abdallâh et lui dit : « O Abâ ’Abdallâh ! Écrivez [un remède] pour une femme qui accouche douloureusement depuis deux jours ? » Il dit : « Dites-lui d’apporter un large gobelet et du safran [Za’farân]. Je le vis alors écrire pour plusieurs personnes. »

Il est rapporté de ’Ikrama selon Ibn ’Abbâs qui a dit : ’Issa (sallallahu ’alayhi wa sallam) passa près d’une vache qui donnait naissance douloureusement. Elle [la vache] dit : « O Verbe d’Allâh [Yâ Kallimat Allâh] ! Invoque Allâh pour moi afin qu’Il me délivre de ce tourment. » Il répondit : « O Créateur des âmes parmi les âmes, O Libérateur des âmes parmi les âmes, O Expulseur des âmes parmi les âmes, délivrez-là ! » Il dit [le rapporteur du récit] : « Elle [la vache] se mit à projeter son veau et à le renifler. » Il ajouta : « Si une femme accouche douloureusement écrivez-lui [un remède]. » L’écriture pour elle, de tout ce qui a été précité, est utile comme exorcisme [Ruqiyah].

Et certains groupes parmi les anciens [as-Salaf] ont permis d’écrire certaines parties du Qor’ân et de les boire. Et cela fait partie des moyens de guérison qu’Allâh a assurés [là-dessus].

Un autre écrit sur le sujet est : D’écrire dans un récipient propre cela :

« Quand le ciel se déchirera, et obéira à son Seigneur - et fera ce qu’il doit faire - et que la terre sera nivelée, et qu’elle rejettera ce qui est en son sein [les morts] et se videra. »

 [8]

La femme enceinte devra le boire et en étaler sur son ventre. [9] [10]

Notes

[1] Sourate 99

[2] Coran, 41/47

[3] Coran, 13/8

[4] Coran, 27/62

[5] Fatâwa SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîne - « Madjallat ad-Da’wah - n°1754 - p.36 »

[6] Coran, 46/35

[7] Coran, 79/46

[8] Coran, 84/1-4

[9] Kitâb « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, vol-4 p.357-358

[10] Cette position de Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) était déjà celle de son maître SHeikh ul-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh), un avis que l’on retrouve dans le « Madjmu’ al-Fatâwa du SHeikh ul-Islâm » au vol-19 p.36-37

Tiré du site Manhajulhaqq

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