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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 21:01

La statut de la femme avant et aprés l'islam

  Shaikh Salih Al-Fawzan



1) Le statut de la Femme avant l'Islam

Ce qui est signifié par "avant l'islam" est la période nommée Jahiliya (les jours d'ignorance), que vivaient les gens du monde entier et particulièrement les Arabes. Car ils n'ont pas eu de messagers parmi eux et ils étaient dépourvus de toute guidée. Et comme il est exposé dans le hadith : " Allah les a regardés - Arabes et non-Arabes - et les a détestés, à part quelques-uns des Gens du Livre (qui étaient restés sur le vrai message). Dans la plupart des cas, la femme de cette période vivait dans des conditions critiques - particulièrement celles dans les sociétés arabes, qui détestaient la naissance d'une fille. Ainsi, certains parmi les Arabes enterreraient leur fille alors qu'elle était vivante jusqu'à ce qu'elle meurt sous terre. Et certains parmi eux les laissaient vivre seulement pour une vie d'humiliation et de dégradation. Allah dit :
« Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde [l'envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » [Sourate Nahl : 58-59]

« et qu'on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. »[Sourate At-Tawkir : 8-9]
Le mot maw'uda fait référence à la petite fille (encore bébé) enterrée vivante et laissée pour morte sous terre. Et si on lui épargne d'être enterrée vivante et qu'on lui permet de vivre, elle trouve une vie de dégradation. Puisque l'on ne lui a pas permis d'hériter de la propriété de son parent, peu importe l'argent qu'il possédait ou qu'elle souffre de la pauvreté et soit dans le besoin. Ceci parce que la succession était spécifique aux hommes à l'exclusion des femmes. En fait, elle était distribuée comme partie de la propriété de son mari décédé, de même que son argent était distribué dans la succession !

Et on trouvait un nombre important de femmes vivant sous la coupe d'un homme, puisqu'il n'y avait pas de limites au nombre de femmes avec lesquelles on pouvait se marier. Donc ils ne s'intéressaient pas à ce qui arrivait aux femmes suite à cela, comme vivre à l'étroit, les gênes et l'injustice.

2)Le statut de la Femme après l'islam

Mais quand l'islam est venu, il a enlevé ces injustices et lui a rendu son honneur et respect de soi dans l'humanité. Allah dit :

« Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle »
[Sourate Al-Hujurat : 13]

Donc Allah mentionne qu'elle est l'associée de l'homme dans l'origine de l'humanité et de même, elle est associée à l'homme en termes de récompense ou de punition pour les actions exécutées. Allah dit :
« Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. »
[Sourate Nahl : 97]

« afin qu'Allah châtie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices »[Sourate Al-Ahzab : 73]

Et Allah a interdit de considérer une femme comme une possession héritée de la propriété de son mari mort, comme Il dit :
« Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré » [Sourate An-Nisa :19]

Ainsi Allah lui a donné son indépendance dans son individualité, si bien qu'elle a pu hériter au lieu d'être un objet de succession. Et Allah a donné un droit à la femme dans la succession de la richesse de son parent. Allah dit :
« Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée. »
[Sourate An-Nisa : 7]
« Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié »[Sourate An-Nisa : 11]

De même pour les autres textes qui montrent qu'une femme peut hériter qu'elle soit mère, fille, sœur ou épouse. En ce qui concerne le mariage, Allah a limité le mari au mariage de quatre femmes maximum, à condition qu'il traite toutes ses femmes impartialement et également selon sa capacité. Et Il a obligé les maris à vivre avec elles dans la bonté, comme Il dit :
« Et comportez-vous convenablement envers elles »[Sourate An-Nisa : 19]

Et Il a fait de la dot son droit et Il a commandé qu'on la lui donne complètement à part ce qu'elle permet selon sa propre volonté. Allah dit :
« Et donnez aux épouses leur mahr,de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur »[Sourate An-Nisa : 4]

Et Allah l'a faite gardienne de sa demeure, commandant le bien et interdisant le mal dans le ménage de son mari - et lui a donné le commandement sur ses enfants. Le prophète (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) a dit :
« la femme est le gardien du ménage de son mari et elle sera interrogée (le Jour du Jugement) concernant ceux sous son soin. »

Aussi, Allah a rendu obligatoire au mari de dépenser pour elle et de l'habiller d'une bonne façon.
Ce que les ennemis de l'islam et leurs ramifications veulent aujourd'hui, c'est enlever à la femme son honneur et ses droits

En effet les ennemis de l'islam - plutôt les ennemis de l'humanité - aujourd'hui, parmi les mécréants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cœur, ragent que la femme musulmane ait atteint l'honneur, la gloire et la chasteté dans l'islam. Ceci parce que les ennemis de l'islam, parmi les mécréants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cœur, veulent de la femme qu'elle serve de piège par lequel ils peuvent séduire et attraper ceux qui ont une foi faible et ceux qui ont perverti leur nature, après avoir obtenu d'elle d'accomplir leurs désirs dépravés. Allah dit :
«Et Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous incliniez grandement (vers l'erreur comme ils le font) »
[Sourate An-Nisa : 27]

Et ceux qui ont une maladie dans le cœur parmi les musulmans veulent que la femme soit un produit bon marché qui s'exhibe devant ces gens de désirs lascifs et d'inclinations diaboliques. Ils veulent qu'elle serve comme un produit accessible devant leurs yeux pour qu'ils puissent trouver un divertissement dans son apparition ou qu'ils puissent lui faire faire quelque chose de beaucoup plus mauvais que cela.

C'est pourquoi ils font de grands efforts pour essayer de faire sortir la femme de sa maison pour qu'elle puisse participer avec les hommes dans leurs emplois - travailler côte à côte avec eux. Ou qu'elle puisse servir et soigner les hommes comme infirmière à l'hôpital, hôtesse de l'air ou qu'elle soit enseignante ou professeur dans les écoles mixtes, ou qu'elle soit actrice au théâtre, chanteuse, journaliste dans toute forme de médias -afin qu'elle exhibe son visage et séduise les hommes par sa voix et son apparition.

Et les magazines immoraux ont pris les images de jeunes filles provocantes et nues comme moyen de promotion et de marketing de leurs magazines. Et certains hommes d'affaires et sociétés ont pris ces images comme moyen de promotion de leur produit, si bien qu'ils placent ces images sur leur publicité et expositions.

Ces mauvaises actions sont censées distraire la femme de son devoir réel et véritable, qui est dans la maison. Et élever leurs enfants et s'occuper des affaires de leurs ménages, ce qui aboutit à un grand mal.
Cependant, nous n'interdisons pas à la femme de travailler à l'extérieur de sa maison, tant qu'elle se soumet aux directives suivantes :

1. Elle doit avoir besoin de faire ce travail ou que la communauté dans laquelle elle vit exige qu'elle fasse ce travail, si bien qu'on ne peut trouvé d'homme qui puisse faire ce travail.

2. Elle doit faire cela après l'accomplissement du travail qu'elle a à la maison, qui est son travail premier.

3. Ce travail doit être dans un environnement de femmes seulement, comme enseigner à des femmes (seulement) ou soigner des patients féminins, ou s'occuper d'enfants. Et son travail doit être séparé des hommes

4. De même, il n'y a rien qui l'empêche d'apprendre les affaires de sa religion - en fait elle est obligée de le faire. Et il n'y a rien qui l'empêche d'enseigner des aspects de sa religion, tant qu'il y a un besoin de cela et son enseignement est limité à un environnement de femmes (seulement). Et il n'y a aucun mal à ce qu'elle donne cours dans une mosquée ou autre , tant que cela est isolé des hommes. On a vu cela des femmes au début de l'islam (c'est-à-dire les Sahabiyat), qui travaillaient, étudiaient et se rendaient aux mosquées

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Article tiré du site al-manhaj.com
Source : Son livre « Tanbihat 'ala Ahkam takhtassu bil-Mu'minat » (p. 6-11)
Traduit en français par les salafis de l'Est

 

 

 

 

 

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 21:01

Les effets de L’amour et l’Amour Bénéfique.
IBN QAYYIM AL-DJAWZIYYAH.

21 FEVRIER 2003 par Ibn Abd Al-Hâdi

 

 

 

 

 

 

 

L'amour a des effets, des subordonnés, des nécessités et des conséquences, ils peuvent être bons comme mauvais, utiles ou inutiles.

 

 

 

L'amour utile est celui qui nous donne profit dans les deux mondes ; Elle est à la tête de notre joie.

 

 

 

Quant à l'amour nuisible ou le mauvais amour, c'est celui qui fait porter à son auteur le mal dans les deux mondes. Il est à la tête de sa détresse et de son chagrin. Il est la cause de tout mal.

 

 

 

 

 

 

Le sage, est celui qui ne choisit pas ce qu'il le nuit et ce qui le rend triste, cela se passe chez l'ignorant, l'âme choisit quelque fois ce qu'il le nuit.

 

 

 

C'est une oppression de l'homme pour soi-même. Peut être l'âme est ignorante à l'égard de son amour au point de ne pas se rendre compte du résultat final.

 

 

 

C'est le cas de celui qui suit ses passions sans se rendre compte du résultat, ou peut être connaît-il le mal qui en résulte ; Mais les passions surmontent et prennent le dessus sur ce qu'il sait, et aboutit pour lui à une fausse croyance et à des passions sans dignité.

 

 

 

L'amour faux ne vient que du résultat de l'ignorance, d'une fausse croyance ou d'une passion qui a vaincu.

 

 

 

L'amour se transforme en convoitise, et celui qui est dans cette convoitise ne distingue plus entre le mal et le bien.

 

 

 

La convoitise a le dessus sur la raison et la foi. Car chez le faible, l'armée de la convoitise est plus forte que celle de la raison, le succès est à celui qui a le dessus [qui est le vainqueur].

 

 

 

Chaque amour a des subordonnés, les subordonnés dépendent de la force ou de la faiblesse de son amour, un amour qui a une affection utile aura des résultats et subordonnés utiles.

 

 

 

S'il pleure, il sent le profit, s'il est affligé la passion est affligée, mais malgré ça il est heureux d'avoir suivit ces passions. Il est changé selon les degrés de l'amour, tantôt les résultats de son amour augmentent, tantôt ils diminuent et c'est un gain et une force.

 

 

 

L'amour nuisible et indigne, est suivie des effets nuisibles pour l'homme, elle l'éloigne d' ALLAH Ta'âla et elle le fait perdre toute dignité.

 

 

 

Chaque action qui résulte d'une désobéissance conduit à de mauvais effets, mais toute action résulte d'une obéissance qui approche l'homme d' ALLAH. ALLAH Ta'âla dit : « … Car ils n'éprouveront ni soif, ni fatigue, ni faim dans le sentier d'Allâh, ils ne fouleront aucune terre en provoquant la colère des infidèles, et n'obtiendront aucun avantage sur un ennemi, sans qu'il ne leur soit écrit pour cela une bonne action. En vérité Allâh ne laisse pas perdre la récompense des bienfaiteurs. Ils ne supporteront aucune dépense, minime ou importante, ne traverseront aucune vallée, sans que [cela] ne soit inscrit à leur actif, en sorte qu'Allâh les récompense pour le meilleur de ce qu'ils faisaient. » [1]

 

 

 

Tout est inscrit auprès d' ALLAH. ALLAH Ta'âla n'oublie pas la moindre chose. Donc, à l'homme de pratiquer avec piété et ALLAH Ta'âla le récompensera selon son œuvre le Jour du Jugement dernier.

 

 

 

Quiconque pratique avec piété, recommande le bien et prévient contre le mal, sera heureux dans les deux mondes. [2]

 

 

 

Ibn Abd Al-Hâdî                                                                  

 

 

 


[1] Sourate 9/120-121

 

 

 

[2] Kitâb al-Dâ-u wal-Dawâ-u, d'Ibn al-Qayyîm - p.343

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 10:15

voici le contenu d'un fascicule concernant la femme musulmane.

réalisé par l'association AUX SOURCES DE L'ISLAM 

 La Femme, cette perle précieuse

 Aujourd’hui plus qu’hier, par ignorance ou par orgueil, face à la vérité, certains s’attaquent à l’Islam et le critiquent. Alors que cette religion représente par excellence le respect des droits de l’homme de tous horizons et classes confondus. On l’accuse d’opprimer certaines catégories de personnes, de leur porter atteinte et de les dénigrer. La femme tout particulièrement est, prétendent-ils, considérée comme inférieure et dont les droits sont bafoués, voire inexistants, et dont le rôle dans la société est quasi inexistant. Entre haines, mensonges, ignorances ou amalgames, quel est réellement le statut de la femme dans l’Islam et en Occident ? Où est elle vraiment respectée et intégrée dans la société et où y tient-elle vraiment un rôle ?

 

 

 

 

 

La condition de la femme en Occident.

 

         En Occident, ou plus largement dans les pays non musulmans, la femme, disent-ils, est une citoyenne à part entière, égale à l’homme sur tous les points de vue. Or, cette prétendue égalité, n’a pas toujours été un acquis ; elle a dû la réclamer haut et fort au prix de sa vie parfois.

         A l'époque où les hordes isolées se trouvaient en pleine lutte pour l'existence ; le clan, devait veiller à se débarrasser de tout rejeton qui nécessitait de grands soins. Les filles nouveau-nées, en première ligne, avaient ce caractère d'impedimenta. On cherchait donc à s'en débarrasser autant que possible dès leur naissance. On n'en laissait vivre qu'un petit nombre, celles dont on avait absolument besoin pour la reproduction de l'espèce. En Grèce, elle était un objet se vendant et s’achetant dans les marchés et ne disposant d’aucun droit. Dans l’empire romain, l’homme avait tous les droits sur sa famille. Même celui de vie et de mort sur sa femme et ses enfants, sans devoir rendre de comptes à l’Etat. En Inde, lorsque le mari mourait, son épouse s’immolait sur son bûcher de plein gré. Aujourd’hui, elle se contente de se raser les cheveux.

         De nos jours, une situation persiste, se maintenant et s’aggravant toujours davantage : la prostitution. Elle était non seulement permise aux filles non mariées, mais à Babylone, chez les Phéniciens, les Lydiens et chez bien d’autres peuples encore, elle était demandée, voire ordonnée par la religion. A Babel, la puissante capitale de l'empire babylonien, il était prescrit que toute jeune fille devait se rendre au moins une fois en pèlerinage au temple de la déesse Mylitta pour s'y prostituer, en son honneur, au libre choix des hommes qui accouraient en foule. On rapporte de Chéops, roi d'Egypte, qu'il tira du produit de la prostitution de sa fille l'argent nécessaire à la construction d'une pyramide.

         Chez les personnes de confession judaïque, la femme est maudite, car c’est elle qui aurait influencé Adam (que la paix soit sur lui) à pécher. Chez les premiers chrétiens, elle était considérée comme la porte de Satan. En France, en 585 lors du Concile de Mâcon, on se demandait si elle était un être humain et possédait une âme. Et si elle en avait une, était-ce celle d’un animal ou d’un humain ? Ils en conclurent enfin, qu’elle avait une âme d’être humain, mais avait été créée uniquement pour servir l’homme.

         L'Occident se persuade même que la sorcellerie est intimement liée à la nature féminine, et que toute femme est une sorcière en puissance (« Pour un sorcier, dix mille sorcières... »). Les bûchers brûlent surtout à partir du XVe siècle et ne s'éteindront qu'au XVIIe siècle. En France en 1804 dans le Code napoléonien, la veuve n'a aucun droit dans la succession de son conjoint et, si elle désire se remarier, elle est soumise à la décision du conseil de famille. Dans les lois anglaises, elle n’était pas considérée comme citoyenne au siècle dernier, et jusqu’en 1805, l’homme avait le droit de vendre sa femme. En Chine l’année du cheval et de la femme sont mauvais signe. Dans bien d’autres communautés, la femme connaissait ou connaît encore le même sort, voire pire.

         Depuis des siècles, elle subit un avilissement certain et ne bénéficie d’aucune reconnaissance, malgré son rôle capital dans la société. Elle est humiliée, méprisée, négligée, réduite à un objet de désirs et de procréation. Mais, diront-ils, la femme n’est désormais plus considérée comme telle, elle est désormais respectée, fait partie intégrante de la société, dispose de droits équivalent à l’homme. Elle est considérée comme libre et peut travailler dans ce que bon lui semble. Certes, il est vrai que la vision qu’ils se faisaient de la femme a changé… Mais dans quel sens ce changement s’est-il fait ?

 

 L’émancipation de la femme

 

         Elle s’est vraiment confirmée vers la deuxième moitié du XXe siècle, quand la femme a commencé à réclamer ses droits, les mêmes que ceux des hommes à tous les niveaux. Droits qu’elle obtient petit à petit au fil des années. Parallèlement, (sous influence ou pas), naît l’idée de s’épanouir, vivre, revendiquer sa liberté, son indépendance et se détacher des mentalités des anciens naquis.

 

         La femme obtint donc sa « liberté. » Aujourd’hui elle fait ce qu’elle veut au nom de la liberté et de l’égalité, dispose des mêmes droits que les hommes, elle est citoyenne, elle existe et le fait savoir. Cependant, cette liberté est-elle vraiment une liberté comme on l’entend ou est-ce plutôt du libertinage ? Comme on pourrait également se demander si l’émancipation de la femme n’est-elle pas en réalité une belle expression qui dissimule, pour celui qui réfléchit, l’exploitation de la femme ?

         Ces beaux discours n’ont en effet pas leur place ici. Ce sont en réalité que des cache-misère. Certes il y a eu un changement dans la vision de la femme, mais ce changement ne s’est pas fait véritablement à son avantage. De nos jours, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la femme n’est toujours pas respectée comme il se doit, même s’ils veulent le faire croire. Il est vrai qu’elle a acquis une liberté ; mais c’est une liberté totale, exemptée de principes, de valeurs, de pudeur ou d’honneur. Elle est passée d’un extrême à un autre, d’une absence de liberté à une liberté sans limite aux fruits amers.

         Ils voudraient faire croire (et malheureusement, beaucoup y ont cru) qu’elle serait complètement l’égale de l’homme dans tous les points, et aurait les mêmes droits que lui, alors que curieusement, certaines inégalités entre les deux sexes persistent. Pour eux, s’épanouir signifierait l’absence de tabous. Une femme sera femme que si elle n’a pas de règles de conduite. On la pousse à s’habiller de façon très indécente dans la rue en prétendant que c’est cela être une femme épanouie et bien dans sa peau ! Ils répandent la mixité partout, ce qui a pour résultat l’expansion de la perversité, des problèmes conjugaux et de graves atteintes au respect de la personne. Mais aussi la multiplication des rapports avant le mariage, qui conduit à une grossesse pénible, car non voulue et à l’accroissement préoccupant d’enfants illégitimes. La plupart des avortements sont la conséquence de tout cela. En 2002 (en France métropolitaine) 205 627 avortements ont été recensés. On constate même la multiplication d’actes immoraux tels que le viol, dont le nombre déclaré en 2001 a atteint le chiffre de 9 574 et on suppose que ceux qui ont été perpétrés, sans être ébruités, seraient de 4 à 6 fois supérieures.

         Désormais, elle est considérée comme un objet de jouissance et un passe-temps. Ballottée d’un homme à un autre, on s’en débarrasse une fois rassasié sans se soucier de son devenir et de son honneur. Pour bien réussir sans obstacles dans sa vie professionnelle, il faut qu’elle soit « ouverte à toutes propositions. » Le grand savant Ibn Qayyim a dit à propos de la mixité : « Il n’y a aucun doute que la mixité est l’origine de tous maux et de toutes calamités, c’est aussi l’une des plus grandes causes du châtiment d’Allah (sur une communauté). Tout comme elle fait partie des causes de la perversion, qu’elle soit générale ou spécifique. La mixité entre hommes et femmes est la cause de la multiplication de la perversité, de la fornication, de la mort et des épidémies ». En 2003, 30 000 personnes vivaient avec le sida en France, où l'on estime à 100 000 le nombre de séropositifs. 7000 personnes ont découvert leur séropositivité en 2004, contre 6.000 en 2003, selon les chiffres communiqués par l'Institut de Veille sanitaire.

         La femme est aussi un très bon argument de vente. En effet, pour convaincre la clientèle d’acheter, il suffit de mettre une femme séduisante à côté du produit. À l’instar des demoiselles du juste prix, on la dénude chaque fois que l’occasion se présente pour la campagne d’un gel douche ou encore pour la promotion d’une voiture ! Il n’y a pas une émission de télévision qui n’ait ses collections de nunuches dévêtues, prêtes à rire à toutes sortes de blagues malencontreuses à leur sujet provenant de la gent masculine, curieusement très satisfaits ! Elle possède souvent des postes en contact avec la clientèle, comme secrétaire, vendeuse ou encore caissière, tout en l’incitant à porter des vêtements toujours plus impudiques dans le but de mieux attirer. Si elle ne le fait pas, on cherchera des femmes beaucoup plus « dociles ». Avant qu’elle soit reconnue comme ayant du talent dans quelque domaine que ce soit, il faut d’abord qu’elle soit belle, qu’elle le montre, et qu’elle joue de tout son charme.

         En réalité, elle n’a acquis aucune liberté dans le vrai sens du terme, mais a plutôt perdu sa dignité, son humanité et sa nature première. Jadis, elle était certainement humiliée, mais faisait quand bien même partie d’une famille. Elle se mariait humblement et possédait un foyer. L’humiliation et le vice n’étaient pas apparents. Aujourd’hui, elle reste toujours humiliée, mais d’une autre manière : elle est réduite à un objet de fantasmes et de convoitises avec lesquelles on passe un peu de bon temps puis on l’oublie. La cellule familiale est quasi inexistante fragilisant ainsi, toute la société, car son rôle est primordial. Depuis cette pseudo-liberté, les vices n’ont fait qu’accroître. La femme n’a point connu d’émancipation positive, mais connaît plutôt une exploitation par des hommes sans aucun scrupule profitant d’elle pour arriver à leurs fins. De même, elle n’a toujours pas obtenu sa liberté dans le sens moral et humain du terme. Et cette soi-disant liberté ne profite qu’aux hommes, qui sont libres d’abuser impunément d’elle, sous les yeux indifférents et complices de tous. En acceptant cette situation, la femme a perdu sa féminité, sa beauté, sa douceur et sa distinction. Elle demande le respect, alors qu’elle tend la main aux irrespectueux. Comment, dès lors, peut-elle l’obtenir ?

         De l’autre côté, il y a l’Islam, religion de juste milieu, ne basculant dans aucun extrême [Ainsi, Nous avons fait de vous une juste communauté afin que vous soyez témoins pour les gens et que le messager soit témoin pour vous ] (s.2 v.143).

 

 

La condition de la femme dans l’Islam.

 

         Délivrance, amélioration du quotidien et de la situation de l’ensemble des membres d’une communauté, interdisant l’injustice et l’oppression, ordonnant l’équité et le respect de son prochain, l’Islam donna à la femme une place sans équivalent dans aucune autre communauté. Il a reconnu à la femme des capacités et des droits inconditionnels, dans toute gestion d'ordre civil, économique ou personnelle. La femme jouit ainsi de la capacité et du droit d'hériter, de donner, de léguer, de contracter une dette, d'acquérir, de passer un contrat, d'attaquer en justice et d'administrer ses biens. Elle a aussi le droit de choisir librement son mari, de se remarier, après avoir divorcée ou être devenue veuve. Ce dernier droit n'a été reconnu à la femme occidentale que bien tardivement…

        Parmi ses droits sur l’homme, on peut citer par exemple : le versement de sa dot lors de son mariage, subvenir à tous ses besoins, quand bien même elle serait la plus riche des personnes, et cohabiter convenablement avec elle… comme il est mentionné dans le verset suivant : [Et cohabitez avec elles convenablement ] (s.4, v.19). Et le Messager de Dieu r a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. » Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny.

         Elle n’est pas obligée de travailler, c’est l’homme qui subvient obligatoirement à ses besoins. Si l’homme venait à refuser d’assouvir ses besoins, alors cela est considéré comme un grave péché. Par ailleurs, si celle-ci venait à travailler, son argent lui appartiendrait et l’homme n’aurait aucun droit dessus. Quant à la double part reconnue à l'homme, dans l'héritage, elle s'explique par les obligations exceptionnelles auxquelles l'homme est astreint, alors que l'exemption de la femme est totale, ses dépenses envers son mari ou ses enfants sont purement volontaires et ceci, quel que soit son degré d'opulence.

         De même, chez les Arabes avant l’Islam, elle n’était pas mieux considérée qu’ailleurs. Donner naissance à une fille était à l’époque, considérée comme une calamité, donc pour s’en débarrasser certains enterraient leurs filles vivantes comme il a été critiqué dans le Coran : [Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux [la naissance d’] une fille son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ] (s.16, v.58-59). Elle n’avait quasiment aucun droit. L’homme pouvait avoir autant de femmes qu’il le souhaitait sans forcément devoir subvenir aux besoins de chacune. Prostitutions, vagabondages et harcèlements étaient monnaie courante en Arabie.

         L’Islam, quant à lui, avait réglementé certaines coutumes païennes, telle la polygamie, qu'il légiféra. Mais, il établit pour le polygame des conditions tellement rigoureuses, que le champ de cette pratique se trouva relativement rétréci. En effet, la polygamie doit s'adapter à certaines exigences telles que l’équité entre les épouses, comme il est mentionné dans le Coran : [Si vous craignez d'être injustes n'épousez qu'une seule femme ] (S 4, v 3), mais aussi, pouvoir subvenir aux besoins de toutes, etc. En Occident, un homme qui a plusieurs maîtresses ne devrait-il pas être considéré comme un polygame ? Pourquoi reproche-t-on aux musulmans leur polygamie alors que celle-ci est contractée par les liens sacrés du mariage alors qu’on applaudit l’homme qui change de femmes toutes les semaines ?

         Le sociologue français Gustave le Bon (1831-1941) l’a d’ailleurs reconnu par ses paroles : « Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens. Alors que je vois très bien au contraire en quoi elle lui est supérieure ». (La civilisation des Arabes. p. 422) Quant à la polygamie du Prophète qui a toujours été décriée en Occident, elle s’explique surtout par des mobiles d'ordre politique, qui ont incité l'Envoyé de Dieu à ne jamais refuser des offres tribales. Autrement, comment justifier le lien monogame du Prophète avec sa première femme Khadîdja, qui avait alors atteint l'âge de la maturité (40 ans) alors que le Prophète était encore dans la fleur de l’âge (25 ans). Il vécut 25 ans avec elle, sans jamais penser à prendre une autre femme, elle mourut à l’age de 65 ans.

         Dans la plupart des pays occidentaux, un problème persiste : le divorce ? Son taux a atteint les 60 %. Quelle est la signification de ce chiffre ? Cela sous-entend assurément que la structure sociale en Occident n’est pas équilibrée et tend à démanteler les liens entre les époux qui résulte à la destruction du mariage. Ce résultat était facile à prévoir : en Occident, les fréquentations mixtes sont libres à l’excès, la consommation d’alcool est répandue et le manque de pudeur de certaines femmes contribue à l’adultère, mais les hommes sont aussi responsables. Cela est une chose aisée pour ceux qui ne craignent pas Dieu. Dans tous ces pays, la formule est la suivante : hommes, femmes, alcool, nudité, fréquentations libres, ayant pour résultat la destruction du mariage, des enfants illégitimes et malheureux.

         C’est pour toutes ces raisons que l’islam interdit les fréquentations libres, prône l’interdiction de l’alcool, et la préservation de la pudeur, ayant pour résultat la protection du mariage, des enfants légitimes et heureux. Le sociologue français Gustave le Bon l’a également reconnu par ses paroles : « La situation légale de la femme mariée, telle qu'elle est réglée par le Coran et ses commentateurs est bien plus avantageuse que celle de la femme européenne ». (G. Le Bon p. 436).

         Avec l’Islam, la femme retrouva sa dignité, son honneur et son humanité. Elle existe vraiment, tient un rôle concret et est indispensable au maintien de la société. La femme dans Islam est : lumière, pudeur, bon comportement, chasteté, pureté, beauté… Chez elle avec son mari et ses enfants, elle est servie, honorée, chérie, respectée, préservée, et aimée. Elle a été créée à partir de la côte de l’homme, les rendant ainsi inséparable, se complétant, et dépendant l’un de l’autre [Elles sont pour vous un vêtement et vous êtes pour elles un vêtement ] (s.2, v.187). Et le fait qu’ils soient de la même origine comme l’a dit le prophète (paix et salut d’Allah sur lui) : « Les femmes sont les consœurs de l’homme », augmente ainsi le sentiment d’unité et les rapproche par un lien d’interdépendance inaltérable. Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny. 

         Il doit donc prendre soin d’elle comme de sa propre personne, car elle est une partie de lui-même : [Parmi Ses signes Il a crée de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles, et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. ](s.30, v.21), et comme le mentionne un hadith : « Veuillez du bien aux femmes. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

         Quel que soit sa situation, qu’elle soit épouse, fille, mère, il a été ordonné à l’homme de bien se comporter avec la femme. Faire le contraire est donc une désobéissance et passible d’un châtiment divin. Le Prophète (paix et salut d’Allah sur lui) a en effet dit : « Le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement. Les meilleurs d’entre vous, sont les meilleurs avec leurs femmes » Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny. L’homme marié doit chérir sa femme, bien lui parler, patienter sur ses défauts, lui apprendre sa religion…

         S’il divorce, il doit lui verser une pension et la loger d’une durée de trois menstrues, avant qu’elle ne puisse se remarier, comme il est dit dans le Coran : [Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l’étroit. Et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous [à ce sujet] de façon convenable ](s.65, v.6).

         S’il a des filles, qu’il leur apprenne leur religion, les éduque comme il se doit, ne les opprime pas, et elles seront pour lui un accès au Paradis comme il est dit dans le hadith suivant : « Celui qui a une fille, ne l’accable pas, ne la blâme pas, ne fait pas de différence entre elle et son fils : Allah le fera entrer au Paradis. » Il est aussi rapporté : « Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui et moi ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main.) » Rapporté par Mouslim.

         S’il a une mère, il doit être meilleur avec elle, car elle l’a porté pendant neuf mois. Elle a sacrifié son temps et sa vie pour s’occuper de lui. Il est dit dans le Coran :  [ Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers son père et sa mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et son sevrage durent trente mois ] (s.46, v.15). Il est aussi dit : [Et ton Seigneur a décrété : « N’adorez que Lui, et [marquez] de la bonté envers le père et la mère ] (s.17, v.23).

         Et si cette femme est une étrangère, il doit aussi bien se comporter avec elle. L’aider fait partie de l’Islam et être injuste envers elle est un grand péché, comme le Prophète (paix et salut d’Allah sur lui) a dit : « Ô seigneur ! Je mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles : l’orphelin et la femme. » Rapporté par Nassâï et Ibn mâjah et considéré comme bon par Albâny.

         La femme est un pilier dans la société dont le bon fonctionnement dépend d’elle. Si elle dévie, c’est toute la communauté qui en paiera le prix comme cela se passe de nos jours. Alors que dans l’Islam, dès les premières décades de l'ère hégirienne, la femme put s'imposer par sa large et efficace participation à côté de l'homme, dans la vie culturelle et sociale de la communauté musulmane. Aicha (épouse du Prophète et fille du ler Calife) avait une profonde érudition, qui à moins de 20 ans, fit d'elle une des plus brillantes figures de l'époque. Les grands compagnons du Prophète venaient la consulter sur les questions juridiques, historiques, littéraires et même médicales. Elle fait d’ailleurs partie de ceux qui rapportèrent le plus de hadiths (actes et paroles du prophète).

         Le prophète r encouragea l’enseignement des femmes, en disant : « Rechercher la science est une obligation pour tout musulman. » Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny. Cela concerne aussi bien l’homme que la femme. Une femme vint voir le prophète r et lui dit : « Ô messager de Dieu ! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles, consacre-nous donc un moment pour que l’on puisse te rencontrer et nous enseigner ce qu’Allah t’a appris. » Le prophète r dit : « Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. » Ce qu’elles firent aussitôt ; durant ces jours, le prophète r leur enseignait ce qu’Allah lui apprenait. Rapporté par Mouslim.

         Désormais, le champ d'action culturel de la femme s'élargit de plus en plus. Ibn Hajar, un des célèbres imams de l'Islam, sera formé avec cinquante de ses condisciples à l'école d'Aïcha Al-Hambalia ainsi qu'à celle de Zeineb, auteur des traités en droit et en Hadith. Dans ses oeuvres biographiques, Ibn Hajar cite plus de quinze cents femmes parmi lesquelles figurent des juristes et des savantes.

         Auprès d’Allah, la femme n’est aucunement inférieure à l’homme dans ses droits. Chacun dispose d’un rôle approprié avec des droits et des devoirs. Une personne n’est supérieure à une autre que par sa piété et non par son origine ou sa richesse, comme il est dit dans le Coran : [Certes, le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. ] (s.49, v.13). Le messager de Dieu r dit également : « Ô vous les gens ! Votre Seigneur est unique et votre père est unique ; vous descendez tous d’Adam et Adam provient de la terre. Assurément, le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux et l’arabe n’a pas plus de mérite que le non arabe sauf s’il se distingue par la piété. » Authentifié par Albâny dans A-targhîb wa A-tarhîb

         En somme, on peut se rendre compte que la femme n’est pas opprimée en Islam. Et ceux qui prétendent le contraire sont, ou des adversaires de la religion, moyennant la ruse et le mensonge pour en éloigner les gens ; ou alors, ce sont des ignorants, qui suivent aveuglément et croient tout ce qui se dit, sans prendre la peine de vérifier ces informations. Par ailleurs, alors que l’Islam nous inculque le bon comportement avec les femmes, certains musulmans n’agissent pas comme il convient. Bien que l’Islam désavoue leurs attitudes, leurs comportements contribuent malheureusement à souiller cette religion, faire fuir les gens et créer par la même occasion des amalgames. Le Prophète r est la meilleure des créatures et un exemple pour tous. Il avait un comportement inégalable avec ses femmes : il était doux et clément envers elles, demandait leur avis, les aidait dans les tâches ménagères, plaisantait avec elles, ne levait pas la voix sur elles et ne les frappait pas… Il est un modèle pour tous : [En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre] ] (s.33, v.21). Il nous incombe donc de le suivre. 

         Il n’y a qu’un Islam. Son enseignement se fait à travers le Coran et la Sunna (tradition prophétique) et non pas par les gens. Sinon il y aurait autant d’islams qu’il y a d’individus. Car chacun comprendrait l’Islam à sa manière. En connaissant véritablement ce qu’est l’Islam, on connaîtra alors les musulmans dans le vrai sens du terme, et on évitera ainsi les amalgames et les préjugés.

         La femme est une perle précieuse, il faut donc qu’elle se protège. C’est un trésor à la valeur inestimable, il faut donc qu’elle se mette à l’abri des machiavéliques intentions. C’est pour cette noble raison qui lui a été demandée de se voiler. Son voile n’est autre que sa dignité.

Dieu dit : [O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et très Miséricordieux] (s.33 v.59). Le voile permet à la femme de se protéger des turpitudes, d’être respectée et de préserver ainsi son honneur et sa pudeur.

         De même, Dieu dit : [Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’Islam] (s.33 v.33). Dieu a conseillé aux femmes du Prophète de rester chez elles, et cela est valable pour toutes les autres femmes. Mais cela ne signifie pas qu’elles doivent être emprisonnées chez elle à longueur de journée. Dans toute chose il y a un juste milieu. En effet, le prophète r n’enfermait pas la femme à la maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis de sortir lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre visite à ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a permis également d’aller à la mosquée, en disant : « N’empêchez pas les femmes d’aller aux mosquées. » Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.

         De plus, le prophète r aimer la compagnie de sa femme lors des invitations et les refuser si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme avec lui. D’après Anas t, qui raconte que le prophète r avait un voisin persan connu pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le prophète r et le convia à sa table. Le prophète r lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son épouse Aïcha qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas) » Le prophète r rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra son invitation et le prophète r lui redemanda : « Et mon épouse ? » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le prophète r rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le prophète r lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme, après trois demandes consécutives dit : « Je suis d’accord. » Le prophète r et Aïcha se levèrent et se suivirent mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’inviteur. » Rapporté par Mouslim.

         La véritable définition de la femme, de la liberté, et du respect se trouve dans l’Islam. La femme ne sera reconnue comme femme que si elle suit ce qui lui aura été demandé. Dans ce cas, elle gagnera le respect ici-bas et le Paradis dans l’au-delà. Le Prophète a dit à cet effet : « Si la femme prie ses cinq (prières), jeûne son mois (ramadan), préserve sa chasteté, écoute son mari : elle entrera au Paradis par la porte qu’elle souhaite. » Rapporté par Ibn Hibbâne et authentifié par Albâny.

         Bernée par une idéologie qui prétend émanciper la femme, mais en réalité la dévalorise. Les personnes derrière cela targuent qu’ils ont libéré la femme, mais en l’animalisant ou en l’instrumentalisant. Elle est victime d’une société insidieuse, mais (curieusement) s’en rendre compte. L’Islam lui a donné sa véritable valeur, une position de respect et des droits sans équivalent.

         Se comporter avec la femme, comme l’Occident le veut, reviendrait à répandre le chaos et l’immoralité qui seraient à leur tour banalisés sur terre comme le montre déjà l’actualité. Se comporter avec la femme comme le veut l’Islam, donc comme Dieu le veut, Créateur, Législateur de lois sages ; aura pour conséquence logique l’harmonie de la société, la sérénité et le bonheur.

 

Ecrit par l’association Aux Sources de l’Islam.

Revu, corrigé et recherche des sources des hadiths par

Abu Hamza Al-Germâny

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1 avril 2006 6 01 /04 /avril /2006 00:00
LE BAROMETRE DU VÊTEMENT DE LA FEMME
 
Réponses du cheikh Mouqbil ibn Hadi Al-Wâdi'i


Question : « Parmi les conditions de l’habit de la femme musulmane, il y a le fait qu’il ne ressemble pas aux vêtements des mécréantes, mais ici tout vêtement acheté, nous l’achetons chez les mécréants, en somme, nous portons les mêmes vêtements que les mécréantes. Quel est donc le baromètre quant à cette condition ? ».

Réponse du cheikh:

« Le vêtement qui est le vêtement de l’Islam est celui qui couvre la femme, oui, qui ne laisse rien apparaître lorsqu’elle sort comme vous avez entendu le Hadith du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

« La femme est ‘Awra alors dès qu’elle sort le chaytan se met aux aguets (Istachrafa)»[1]

D’après Oussama ibn Zayd, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit:

« Je n’ai laissé après moi une tentation pire pour les hommes que les femmes »[2]

Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit également :

« La plus grande Fitna des Bani Israïl fut la vie d’ici bas et les femmes »

Le Hadith va dans ce sens.

Allah -'Azza wa Jal- a dit dans Son Livre saint au sujet des femmes du Prophète qui ont des cœurs plus purs que ceux de nos femmes, et en parlant des Sahabas qui ont des cœurs plus purs que les nôtres:



Traduction relative et rapprochée: « Et si vous leur demandez quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau : C’est plus pure pour vos cœurs et leurs cœurs » S33 V53

Oui, et Allah vous bénisse, quoi d’autre au sujet des femmes : Allah a dit:



Traduction relative et rapprochée:
« Et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines et qu’elles ne montrent pas leurs atours… » S24 V31

Et Allah a dit en parlant des femmes du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-:



Traduction relative et rapprochée: « Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade ne vous convoite pas » S33 V32

Les femmes musulmanes doivent acheter des machines à coudre, ou que l’une d’entre elles apprenne la couture et coud des vêtements qui cachent la nudité, et il faut qu’elles s’encouragent dans le bien et en soient les pionnières, car le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :

« Celui qui apporte une bonne tradition (Sounnah Hassana) en Islam
en aura sa récompense et la récompense de celui qui la met en pratique après lui,
sans qu'aucun ne soit lésé dans sa récompense.
Et celui qui apporte une mauvaise tradition (Sounnah Sayi-a)
en portera le fardeau et celui de ceux qui la mettent en pratique après lui,
sans qu'aucun d'eux ne soient déchargés de leur fardeau »
[3]

Il faut donc que la femme courageuse et forte s’habille avec son vêtement Islamique et qu’elle sorte à sa mosquée si son mari lui autorise. Ainsi elle apportera aux autres une bonne Sounnah (tradition), et il incombe aux autres de s’encourager dans cela, oui, oui, nous qui sommes dans un pays musulman, si nous devions prendre en compte les opinions de beaucoup de musulmans nous n’aurions pas pu mettre en application de nombreuses Sounnah, et nous n’aurions pas prié comme priait le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, et nous n’aurions pas revêtis le vêtement Islamique, ni nos femmes, ces gens-là critiquent et se moquent de ceux qui s’accrochent à leur religion mais ceux-là sont des débris, ce sont des débris, il ne faut pas y prêter attention et ne pas délaisser les Sounnah pour eux. Allah nous a certes informé quant à leur sujet:



Traduction relative et rapprochée: « Les pires bêtes auprès d’Allah sont ceux qui ont mécrus (dans le passé) et qui ne croient donc point (actuellement) » S8 V55

Donc, ne prêtez pas attention aux mécréants ni -qu’Allah vous bénisse- aux musulmans qui ne sont pas intègres dans leur religion, car beaucoup de musulmans en Amérique, en Angleterre et autres sont un déshonneur pour l’Islam.
D’autant plus lorsque leur parviennent des Fatawa extravagantes émises par des savants mauvais sur qui s’applique la parole du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-:

« J’ai peur pour ma communauté des guides qui égarent.. »[4]

Et ce, comme Youssouf al Qardawi, ‘AbdoulMajid az-Zandani, Hassan at-Tourabi, et d’autres savants mauvais. Alors faites des efforts et suivez le Livre d’Allah et la Sounnah du Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et veillez à faire revivre de bonnes Sounnah Islamiques et c’est à Allah que nous implorons l’aide »

Question : « Parmi les conditions du jilbab de la femme est qu’il ne soit pas une parure en lui-même. Quel est le baromètre de cette condition ?est-ce que cela revient à la coutume ou à l’intention de la femme ? »

Réponse du cheikh:

« Lorsqu’elle sort, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit lorsqu’il leur permit de sortir pour al ‘Icha :

« Qu’elles sortent Tafilette »[5]

Mais lorsqu’elle est avec son mari il lui est permis de s’embellir par ce qui lui plairait à lui, comme vêtement Islamique, car Allah a dit dans Son Livre :



Traduction relative et rapprochée: « Quoi ! Cet être élevé au milieu des parures et qui, dans la dispute est incapable de se défendre par une argumentation claire et convaincante ? » S43 V18
C’est à dire les femmes ;

Et le Poète a dit :

« Et les bijoux ne sont qu’une parure, Provenant de personnes incomplètes,
Par lesquelles elles complètent le beau, Quand le beau vient à être incomplet !
Mais lorsque la beauté est là, Alors ta beauté n’a pas besoin d’être complétée. »

En effet, nous ne disons pas que cela revient à la coutume car les coutumes là-bas sont mécréantes, mais nous disons plutôt que cela revient aux coutumes des musulmans droits.. !

Mais le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a bien montré que la femme était ‘Awra, par conséquent elle ne doit pas mettre des vêtements qui détournent les regards et tentent les gens, et peut-être qu ils la tenteront et lui apporteront du mal, car nos cœurs ne sont pas entre nos mains mais entre Les Mains d’Allah comme le dit le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

« Les cœurs des gens sont entre deux doigts des doigts du Très Miséricordieux,
Il les tourne comme Il veut »


Et Allah nous a ordonné à tous de baisser le regard car Il sait que les deux sexes peuvent se tenter mutuellement, Allah a dit:



Traduction relative et rapprochée: « Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C’est plus pur pour eux, Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, et de garder leur chasteté. » S24 V30 &31

Et dans les deux authentiques, d’après abou Houreïra -Qu'Allah l'agrée-, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit:

« Il a été inscrit à chaque fils d’Adam sa part d’adultère, qu’il commettra forcement,
les yeux par le regard, les oreilles par l’ouïe et la main par le toucher, le pied par le pas,
et le cœur envie ou espère, et les parties intimes confirment ou démentent tout cela »
[6]

Comme je vous conseille de vous éloigner de ce qu’inspirent les frères Mouflissoun, comme les photos ayant une âme, dans votre revue! Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a maudit celui qui crée (al Mousawwir) comme il est rapporté dans le Hadith d’abi Jouhayfa, et aussi le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit également:

«Les anges n’entrent pas une maison où se trouve un chien ou une image »

Dans un Hadith d’abou Talha, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dit au sujet des images:

« Sortira de l’enfer un personnage ayant des yeux, et des oreilles par lesquelles il entendra
et une langue qui parlera et dira j’ai été chargé de trois catégories:
De tout rebelle déclare, et celui qui aura associé une autre divinité à Allah, et les créateurs »
[7]

Alors n’utilisez pas les photos dans la revue, et gare à la vidéo ou la télévision, et la parabole. Et autre chose que peuvent inspirer les frères Mouflissoun et qu’ont apporté les ennemies de l’Islam, et qu’ont embelli les frères Mouflissoun, et j’entends par les Mouflissoun ceux qui se font appeler les frères Musulmans, mais en fait, ils sont Mouflissoun, pauvres dans la politique et pauvres dans la religion, nous demandons à Allah qu’Il les ramène à la vérité de la meilleure façon »




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[1] Istachrafa : C’est à dire : se dresser pour observer quelque chose, choisir minutieusement sa proie ;Hadith rapporté par Tirmidhi
[2] Rapporté par Boukhari et Mouslim
[3] Rapporté par Mouslim, chapitre de la Zakât.
[4] Rapporté par abou Dawoud
[5] Tafilette : c’est à dire insouciante, la traductrice.
[6] Rapporté par Boukhari et Mouslim
[7] Rapporté par Boukhari et Mouslim

http://www.al.baida.online.fr/accueil.htm rubrique "La Femme".

Couvrez vos pieds !


Shaikh Muhammad Nasir Din Al-Albani


Ecoutez le shaikh

Question :

beaucoup de femmes se rendent à la mosquée et prient sans chaussettes.


Réponse :

Qu’elles aillent à la mosquée ou qu’elles restent chez elles en priant sans chaussettes, alors la prière n’est pas valide.

Q : Même à la maison ?


R : Même à la maison, alors que dire de la mosquée !

Q : Et si elles prient (sans chaussettes) mais en couvrant leur pieds ?

R : Tu me donnes un exemple, et là la prière est valide. (Dans le premier cas), les pieds étaient découverts, mais s’ils ont couverts par une tunique (robe) longue et ample (sans chaussettes), la prière est valable à la maison ou à la mosquée. Malheureusement on ne trouve plus ces vêtements longs chez les femmes.


Q : Les chaussettes (suffisent) pour cacher la ‘awra ?

R : Elles cachent et en même temps elles ne cachent pas. Elles cachent la couleur de la peau, mais elles ne cachent pas la forme du membre. Et fait partie des conditions du vêtement pour les hommes et les femmes, qu’il ne soit pas transparent et ne soit pas moulant. Le vêtement est autorisé seulement s’il réunit ces deux conditions.

Q : Les chaussettes montrent la forme du corps, alors comment peut-on dire que la femme doit obligatoirement porter des chaussettes dans la prière ?

R : Je n’ai pas dit cela, je dis qu’elle doit couvrir ses pieds avec un voile (tunique) ample et large, et quant aux chaussettes elles cachent et ne cachent pas, ma parole est claire

Q : Porter des chaussettes est meilleur ?

R : Si le vêtement est long et ample et qu’il couvre les pieds, la prière est valable qu’elle porte ou non des chaussettes. Et le corps n’est vraiment caché que si on ne voit ni la forme du membre, ni la couleur de la peau. Les chaussettes, portées seules sans habit au-dessus, montrent la forme du corps mais cachent la couleur de la peau, et cela ne suffit pas, le vêtement doit obligatoirement cacher la forme du membre et la couleur de la peau.

Q : Concernant le fait que la prière ne soit pas valide (si on ne couvre pas les pieds), (la plupart des femmes ne le savent pas.

R : Celui qui n’a pas de science doit apprendre. Mais si elles l’apprennent et négligent cela par la suite, la prière n’est pas valide. ».

Shaikh Al-Albani précise à d’autres endroits qu’il n’est pas grave que la paume des pieds apparaisse lors de la prosternation.

Les preuves sont nombreuses, du Qur’an et de la sunna :

Allah dit :

« Qu’elles ne frappent pas le sol afin que l’on sache ce qu’elles cachent comme parure » (An-Nur : 31).


Dans les tafasir du Qur’an on trouve à l’explication de ce verset qu’il est une preuve montrant l’obligation pour la femme de couvrir ses pieds, sinon il leur aurait été permis de montrer ce qu’elles cachaient comme parure, c'est-à-dire les bracelets de chevilles (khalkhal).

Shaikh Al-Albani explique également que frapper le sol de cette manière était l’habitude des mécréantes, donc elles cachaient elles aussi leurs pieds par de longues robes.


On trouve aussi dans la sunna de nombreux hadiths, dont celui rapporté par Ibn ‘Umar, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit :

« Celui qui laisse traîner son vêtement par orgueil, Allah ne le regardera pas au Jour de la Résurrection ».

Umm Salama dit :

« Comment doivent faire les femmes avec leurs robes ? »

il dit :

« qu’elles laissent dépasser d’un empan »(la distance entre le pouce et l’auriculaire (petit doigt) lorsque la main est écartée),

elle dit :

« alors on verra leurs pieds »,

il dit :

« Qu’elles laissent dépasser d’une coudée et n’ajoutent rien à cela » (Al-Bukhari n°5791).


Ainsi lorsqu’on interrogeait Umm Salam sur le vêtement de la femme dans la prière, elle disait :

« Elle doit prier avec un khimar (ce qui couvre les cheveux, le cou et la poitrine) et une robe (dir’) ample qui couvrira le dos de ses pieds. » (rapporté par l‘imam Malik dans Al-Muwata 1/142).



On a également demandé à l’imam Ahmad :

dans combien de vêtements la femme doit elle prier ?

Il dit :

« Au minimum une robe et un khimar et elle doit couvrir ses pieds, la robe doit être large et couvrir ses pieds. » (Masa’il Al-Imam Ahmad 286).

Traduit par les salafis de l’Est

NORMES DU VETEMENT DE LA FEMME

 

Source : http://www.islam-qa.com

 

Cheikh al-Albani (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «  Voici les conditions du voile :

 

Premièrement, il doit couvrir tout le corps sauf les parties exclues. Ce qui s’atteste dans les propos du Très Haut : « O Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d' être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran, 33 :59). Le premier verset indique clairement la nécessité de couvrir les organes qui portent la parure et n’en montrer aucun devant des étrangers. S’ils apparaissent de façon inintentionnelle, il faut s’empresser à les couvrir.

 

Dans son exégèse (du Coran), al-Hafiz Ibn Kathir dit : «  cela signifie qu’elles ne doivent pas montrer leur parure devant les étrangers, sauf ce qu’il n’est pas possible de cacher. Ibn Massoud dit : c’est comme un manteau et (d’autres) habits à la manière dont s’habillaient les femmes arabes. Elles portaient des écharpes sur leurs vêtements. Ce qui «apparaît » inclut aussi les extrémités inférieures des vêtements. Il n’y a aucun mal à ne pas les cacher car c’est impossible.

 

Deuxièmement, le vêtement ne doit pas constituer en lui-même une parure. Car le Très Haut dit : «  qu’elles ne fassent pas apparaître leurs parures ». Cette expression englobe les aspects extérieures de la tenue, si celle-ci est parée de façon à attirer les regards des hommes. Cette idée s’atteste dans les propos du Très Haut : « Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d' avant l' Islam (Jâhiliya).» (Coran, 33:33) et les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) : «  Ne t’interroge pas à propos de trois personnes : un homme qui a quitté la communauté, désobéi à son imam, et est mort rebelle, une esclave ou un esclave qui meurt en fuite et une femme dont le mari s’est absenté après lui avoir assuré le nécessaire en fait de provisions et qui (malgré cela) s’exhibe en public pendant son absence ; ne t’interroge pas à propos de ceux-là ». (Cité par al-Hakim, 1/119 et Ahmad, 6/19 d’après le hadith de Foudhalata bint Abid. Sa chaîne de rapporteurs est authentique et il est dans al-Adab al-Moufrad).

 

Troisièmement, il doit être épais (safiq) sans quoi il ne pourrait pas cacher le corps. Quant aux vêtements transparents, ils ne font qu’aggraver la tentation et l’attrait. C’est à ce propos que le Prophète (bénédiction et salut soit sur lui ) dit : «  Les dernières générations de ma communauté connaîtront des femmes habillées mais nues qui porteront sur leurs têtes des tresses comme des bosses de chameau ; maudissez les car elles sont maudites ». Un autre hadith ajoute : «Elles n’entreront pas au paradis et n’en sentiront pas l’odeur. Pourtant cette odeur peut être sentie à une distance parcourue en ceci ou cela de marche... » (rapporté par Mouslim d’après Abou Hourayra.).

 

Ibn Abd al-Barr dit : «  le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) entend par là les femmes qui portent des vêtements légers et transparents. De ce fait, elles sont apparemment habillées mais nues en réalité » (cité par as-Souyouti dans Tanwir al-Halak, 3/103).

 

Quatrièmement, il doit être ample et ne doit pas être serré de façon à dessiner les contours de son corps. Car l’habillement vise à écarter la tentation, ce qui ne se réalise que s’il est ample. Les vêtements serrés cachent bien le corps mais en dessinent les contours et en expose le volume aux yeux des hommes. Cela relève de la perversion et y incite de façon claire.

 

Ussama Ibn Zayd dit : « Le messager d’Allah m’a offert un épais manteau copte que Dihya al-Kabi lui avait donné. Je l’ai remis à ma femme et il m’a dit :

 

- « Pourquoi ne le portes-tu pas ? »

 

- « Dis lui de porter un ghalala en dessous car je crains qu’il ne dessine les contours de ses os » (cité par adh-Diya al-Maqdassi dans al-Ahadith al-Moukhtara, 1/441, Ahmad et al-Bayhaqi grâce à une belle chaîne).

 

Cinquièmement, il ne doit pas être encensé ni parfumé. Car bon nombre de hadith interdisent aux femmes de se parfumer quand elles sortent de chez elles. Nous allons vous en citer ceux qui se sont avérés authentiques :

 

1. Abou Moussa al-Ashari a dit  : Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : «  Chaque fois qu’une femme se parfume et passe à côté des hommes pour qu’ils sentent l’odeur de son parfum, elle est une fornicatrice ».

 

2. Zaynab ath-Thaqafiyya affirme que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : « Quand l’une de vous veut se rendre à la mosquée, qu’elle ne s’approche pas d’un parfum ».

 

3. D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : «  Quand une femme s’encense, qu’elle n’assiste pas à la dernière prière avec nous. »

 

4. Moussa Ibn Yassan rapporte d’après Abou Hourayra qu’une femme passa auprès de lui en dégageant une forte odeur de parfum et il lui dit :

 

- «  O esclave du Très Puissant, allez-vous à la mosquée ? - « Oui » - « C’est pour cela que vous vous êtes parfumée ? - « Oui » -  « Rentrez chez  vous car j’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : «  Toute femme qui se rend à la mosquée en dégageant une forte odeur de parfum n’aura sa prière agréée par Allah que si elle retourne chez elle et se lave ».

 

Ces hadith ont une portée générale qui étaye nos propos en ceci que le parfum est utilisé aussi bien pour le corps que pour les vêtements. Le troisième hadith évoque précisément l’encens utilisé le plus souvent pour les vêtements.

 

La cause de l’interdiction est claire.Elle réside dans l’excitation des désirs charnels que le parfum provoque. Les ulémas y assimilent les beaux vêtements, les bijoux qui apparaissent, la parure luxueuse et le fait de se mêler aux hommes. Voir Fateh al-bari, 2/279.

 

Ibn Daqiq al-Id dit : « Le hadith interdit l’usage de parfum à celle qui veut se rendre à la mosquée à cause de l’excitation des désirs charnels que cela provoque chez l’homme. » (cité par al-Manawi dans Faydh al-Qadir, un commentaire du premier hadith d’Abou Hourayra.

 

Sixièmement, il ne doit pas ressembler aux vêtements masculins en raison de l’existence de hadith authentiques dans lesquels est maudite la femme qui cherche à ressembler aux hommes dans ses vêtements ou dans d’autres choses. Voici quelques uns de ces hadith.

 

1. Abou Hourayra a dit : «  le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a maudit l’homme qui porte des vêtements de femmes et la femme qui porte des vêtements d’hommes.

 

2. Abd Allah Ibn Amr a dit : «  J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) dire : «  N’est pas des nôtres les femmes qui cherchent à ressembler aux hommes, ni les hommes qui cherchent à ressembler aux femmes. »

 

3. Ibn Abbas a dit : «  Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a maudit les efféminés parmi les hommes et les femmes qui se donnent une allure d’homme et il a dit : expulse-les de vos foyers et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) a expulsé un tel et Omar a expulsé un tel » Une autre version dit : «  Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a maudit les hommes qui cherchent à ressembler aux femmes et les femmes qui cherchent à ressembler aux hommes ».

 

4. Abd Allah Ibn Omar dit : «  Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : «  Trois n’entreront pas au paradis, et Allah ne les regardera pas : celui qui maltraite ses père et mère, la femme qui cherche à ressembler aux hommes et l’homme efféminé ».

 

5. Ibn Abi Moulayka, de son vrai nom Abd Allah ibn Ubayd Allah, a dit : «  On a dit à Aïcha : la femme peut-elle porter des chaussures (fermées ?) - Elle a dit : Le Messager d’Allah a maudit la femme qui cherche à ressembler aux hommes ».

 

Ces hadith indiquent clairement l’interdiction aux femmes de chercher à ressembler aux hommes et inversement. Ce qui s’applique aussi bien dans les domaines vestimentaires que dans les autres. Mais le premier hadith singularise le vêtement.

 

Septièmement, il ne doit pas ressembler aux vêtements des femmes non musulmanes. Etant donné qu’il est bien établi dans la Charia qu’il n’est permis ni aux hommes ni aux femmes d’imiter les infidèles, ni dans leurs affaires cultuelles, ni dans leurs fêtes, ni dans les tenues qui leur sont propres.

 

Voilà une importante règle de la Charia que beaucoup de musulmans hélas, n’observent plus. Ceci est même vrai pour ceux qui s’occupent des affaires religieuses à cause de leur ignorance, à l’emprise de la passion sur eux et par snobisme et par imitation des traditions de l’Europe non croyante. Cette conduite est l’une des causes de la faiblesse des musulmans, et leur domination et leur colonisation (par les Européens) . « certes Allah ne change les conditions d’un peuple tant que celui-ci n’aura pas opéré sa propre mutation ». Si seulement, ils savaient ?

 

Il convient de savoir que les preuves de la validité de cette importante règle sont nombreuses dans le Coran et la Sunna. S’il est vrai que celles contenues dans le Coran sont sommaires, il est tout aussi vrai que la Sunna les expliquent conformément à son rôle.

 

Huitièmement, il ne doit pas être trop voyant.

 

Un hadith d’Ibn Omar (P.A.a) dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : «  Quiconque porte ici bas un vêtement trop voyant, Allah l’habillera d’un habit d’humiliation au jour de la Résurrection puis il sera brûlé ». Hidjab al-Mar’a al-mouslima, p. 54-67. Allah le sait mieux.

 


 

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 23:38

La défense de notre Prophète bien-aimé saw

Recherche, traduction et présentation

Abu Hamza Al-Germâny

Avec la participation de l'association

Aux sources de l'Islam

Téléchargez gratuitement le livre!!!

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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 08:18

GYM TRES DOUCE

SPECIALE GROSSESSE

Pour être en forme pendant sa grossesse, faciliter son accouchement et se sentir plus légére!

voilà le programme

TONIC PENDANT SA GROSSESSE

que j'ai mis en place et qui est autorisé à la femme pendant sa grossesse

temps prévu: 15 mn

Nous allons commencer par

les jambes et le bassin:

Munissez vous d'une chaise pour cette série d'exercices.

Tenir la chaise,  puis fléchir les jambes en gardant le dos droit.

15 fois

 

 

 

 

Lancer la jambe en arrière sans la plier et légérement sur le côté.

15 fois chaque côté

 

 

Lancer la jambe en arrière en la laissant pliée. Faire basculer légérement le buste en avant. 15 fois chaque côté

 

 

Faire pivoter le genoux sur le côté en laissant la cuisse parallèle au sol.Tenez le genoux avec la main.

15 fois chaque côté

après l'effort...

                                     1/ Auto massage des jambes, très bon pour la circulation du sang:

Pour préparer le massage, appliquez une crème ou une huile que vous ferez pénétrer du bout des doigts par petits mouvements circulaires.

Puis, relevez les poignets afin de masser avec la partie charnue de la paume .Commencez par les chevilles puis les mollets, les genoux et enfin les cuisses. Toujours faire des mouvements de bas en haut . 1 min chaque jambe     

                                         

 

2/ Circulation du sang : S'allonger contre le mur ,les jambes en l'air, les mains le long du corps Restez 1min

 

3/ Relaxation du bassin : Positionnez un coussin sous la tête, ramenez les genoux écartés sur le ventre , Tenir la position 1 min

 

N'OUBLIEZ PAS LE RAPPEL D'ALLAH ( DHIKR ) PENDANT CES QUELQUES EXERCICES!!!

Et voilà votre 1er séance.

VOUS ETES MOTIVEES POUR UNE 2em SEANCE

alors laissez moi un message en ecrivant seulement

 "pour une 2em seance"

 Ces exercices sont aussi valables pour les soeurs qui ne sont pas enceintes, dans ce cas , faites des séries de 15 fois pendant 15 jours puis augmenter jusqu'à 20 fois après cette période.

 

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 11:29

MASQUE TENSEUR ( toutes peaux )

Préparez et appréciez cette recette de beauté gourmande!

Ingrédients :
- 2 cuillères à soupe de miel
- 3 cuillères à café de farine d'orge
- 1 blanc d'oeuf

Conseil d'utilisation :
Mélangez bien les ingrédients. Appliquez sur votre visage en masque,

laissez agir 20 minutes puis rincez à l'eau tiède.

Utilisez ce masque une fois par semaine.

SOINS HYDRATANT AUX HUILES ESSENTIELLES

Les quantités indiquées permettent d'obtenir une préparation pour plusieurs applications.

Mélangez les huiles essentielles avec 50ml de n'importe quelle huile végétale obtenue par pressage à froid; toutefois, si vous avez une peau séche ou des problèmes cutanés, utilisez de préférence de l'huile de germe de blé ou de l'huile de calendula.

POUR PEAU SECHE

-ROSE                          10 gouttes

-LAVANDE                      10 gouttes

-BOIS DE SANTAL         5 gouttes

 

POUR PEAU NORMALE OU SECHE

-CITRON                     10 gouttes

-LAVANDE                   10 gouttes

-CYPRES                     5 gouttes

 

*Commencez par bien nettoyer la peau ( visage + cou )

*Appliquez le soin hydratant correspondant à votre type de peau. Vous pouvez égalemnt utiliser régulièrement ce soin comme crème de nuit.

*Laissez agir au moins 20 min, voire toute la nuit.

*Rincez à l'eau froide.

VOUS POUVEZ VOUS PROCURER CES DIFFERENTES HUILES A LA PHARMACIE

BON SOIN


GOMMAGE AU SEL

Le gommage au sel  apporte de nombreux bienfaits :

-Il nettoie les pores et élimine les cellules morte

-Il favorise l'élimination des toxines, la circulation sanguine et le drainage lymphatique

-Il stimule le renouvellement des cellules

GOMMAGE DU VISAGE:

Pour le visage ,l'huile est nécessaire même pour les peaux grasses.

Il faut:

-1cuillerée à café de sel fin

-2 cuillerée à café d'huile

Pour que l'odeur soit plus agréable, ajoutez une goutte d'huile essentielle de rose ou de lavande. Mélangez le tout dans un bol.

Appliquez le gommage en commencant par le cou et en finissant par le visage en évitant le contour des yeux.Utilisez le majeur et l'index et faites de petits cercles. Rincez à l'eau tiède.

SOINS RAPIDES

* Masque pour nettoyer la peau en douceur:

 Il faut:
- Dans un blanc d'œuf - vous pressez un demi citron
- Battez ce mélange en neige et laissez reposer une nuit entière
- Vous obtiendrez ainsi un masque de jouvence très efficace

 * Masque  rapide:

  Faites vous-même votre masque avec un mélange de miel et de jus de citron. Appliquez-le sur votre visage  une vingtaine de minutes. Ensuite, enlevez le masque avec de l'eau bouillie.

 

 

 

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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 12:02

  MUSK EN CREME

2 senteurs à découvrir absolument :

-pour homme: pratique à appliquer sur la barbe et la peau

-pour femme: senteur fraîche et naturelle

pot de 15ml

5 €

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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 11:43

PROBLEMES DE PELLICULES

DANS LES CHEVEUX ET LA BARBE

Votre mari a des problèmes de pellicules, concoctez lui ces recettes naturelles très efficaces:

Pour lutter contre l'apparition de pellicules, ajoutez tout simplement une cuillère à soupe de gros sel marin à un 1/2 verre d'eau et frictionnez votre cuir chevelu avec ce
mélange. Faites ensuite votre shampooing habituel.

Pour éliminer les pellicules, mettez 2 bonnes poignées de thym dans un litre d'eau. Laissez bouillir 5 minutes et reposer 10 minutes. Filtrez la préparation. Puis ajoutez 2 cuillères à soupe de vinaigre . Frictionnez énergiquement votre cuir chevelu avec cette lotion. Elle est à utiliser le plus souvent possible.

Pensez au thym,
c'est un antiseptique
et un excellent tonifiant capillaire

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9 février 2006 4 09 /02 /février /2006 19:48

 

France : du porc dans des produits certifiés hallal


Une affaire trouble qui a pourtant des précédents.

jeudi 19 janvier 2006

Du porc utilisé dans des produits hallal. La nouvelle semble surréaliste et pourtant les musulmans du Nord-Pas-de-Calais auraient été abusés par un fournisseur de charcuterie fin décembre. Une analyse faite par le Centre Technique de la salaison de la charcuterie et des conserves de viande de Maisons-Alfort (Nord) a bien révélé la présence de porc dans des saucisses certifiées hallal.

Par Smahame Bouyahia

Une analyse biochimique révèle des traces de porc dans de la charcuterie hallal. Pour les musulmans de France et surtout pour ceux de la région du Nord, l’heure est à la consternation et à l’incrédulité. La Fédération des associations musulmanes du Nord-Pas-de-Calais n’a pas hésité à alerter toutes les mosquées de la région sur la tromperie. Abdelkader Aoussedj, président de ladite fédération et membre du Culte Régional Musulman, a directement pris l’affaire en charge. La charcuterie fournie par la marque « Aux collines de l’Artois » ne serait pas si hallal que ça.

Des musulmans sciemment trompés ?

« La charcuterie avait un goût bizarre ». C’est ce qu’avaient remarqué certains consommateurs de la marque incriminée. Il s’agissait en fait d’un produit connu sous le nom de Melona, une composition à base d’ail en poudre, de marjolaine, de maigre de veau mais aussi... de maigre de porc et de saucisson au jambon pour assaisonnement. Alerté, Abdelkader Aoussedj a immédiatement pris les devants en le faisant analyser. Et le Centre Technique de la salaison de la charcuterie et des conserves de viande (CTSCCV) de Maisons-Alfort a effectivement révélé des traces de porc. Toutes les mosquées de la région ont été mises en alerte.

A. Aoussedj dénonce les agissements peu scrupuleux d’un fournisseur qui aurait sciemment trompé clients et commerçants hallal. Il a souligné dans certains communiqués qu’il comptait porter plainte contre lui pour faute grave. Il a, par ailleurs, demandé aux producteurs hallal une plus grande traçabilité de leurs produits.

Après de nombreuses tentatives, Afrik.com a réussi à avoir en ligne le fournisseur incriminé. Le court entretien téléphonique obtenu avec le patron de la maison « Aux collines de l’Artois » aura été, au final, peu convainquant. Selon ses dires, une contre-expertise, qu’il a lui-même sollicité, aurait été lancée. Les résultats devraient tomber dans huit jours. Reste que le discours de l’homme s’avérait pour le moins contradictoire. En lui demandant s’il réfutait pleinement les faits, ce dernier a clairement répondu « oui », tout comme il a clairement répondu « oui » à la question de savoir s’il avait mis sciemment du porc dans sa préparation. Stress ou incompréhension, les propos du chef d’entreprise ne sont pas de nature à convaincre les consommateurs de sa bonne foi.

La question de la traçabilité

Afrik a également tenté de joindre les sociétés de contrôles AVS et MCI. Du côté du circuit AVS, des consignes strictes auraient été données au personnel afin de ne communiquer aucune information sur le sujet. « Nous avons reçu des consignes strictes. Je ne peux pas vous fournir de renseignements (...) Des journalistes nous ont déjà floués et ont transformé nos propos de façon négative », explique un des membres du personnel. Un manque de traçabilité étrange, d’autant plus que, suite à l’affaire du Nord-Pas-de-Calais, la Fédération des associations musulmanes du Nord a exigé un niveau plus élevé de transparence. Pour éviter ce genre de problème, il faut, selon la fédération, que les denrées soient soumises au même cadre juridique que celui de la viande bovine, avec des étiquettes claires et nettes pour que le produit soit estampillé hallal.

Alors que les labels hallal sont de plus en plus nombreux sur le marché français, les scandales ne cessent d’affluer. Des tromperies mises en l’évidence par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de répression des fraudes. En 2000, Isla Délice, un des deux leaders français du marché, produit par la société Celvia, a ainsi été condamné. Le ministère de l’Economie a reproché à l’administrateur du label, M. Hertzog, « d’avoir trompé le consommateur sur les qualités substantielles de charcuterie volaille destinées au marché particulier des consommateurs de confessions islamique ». La condamnation par le tribunal de grande instance de Nanterre en mars 2000 s’est soldée par 2 286 euros d’amende. Le président du Conseil d’Administration de la société a, pour sa part, été condamné pour « falsification de denrées alimentaires, vente et détention de ces denrées ». En 2002, c’est le groupe Routhiau qui avait été accusé et condamné pour avoir utilisé du sang de porc dans l’élaboration de ses produits et plus particulièrement dans le jambon de dinde hallal. La société a été condamnée à 4 500 euros d’amende.

Une méfiance de tous les jours

D’insoupçonnables produits de consommation courante contiennent du porc. Comme l’avait révélé l’affaire des bonbons fabriqués avec de la gélatine de porc. On retrouve également des traces de porc dans certains produits laitiers, comme certaines crèmes fraiches ou encore certains yaourts nature ou liégeois. Certains gâteaux utilisent également des dérivés de la viande porcine comme conservateur. Aussi, pour éviter toute surprise, le consommateur doit scrupuleusement lire à chaque fois la liste des ingrédients des produits qu’il achète.

Un autre problème réside dans l’achat de viande hallal par les bouchers musulmans. Selon un imam de la Mosquée de Paris, 50% de la viande vendue au grand marché de Rungis finissent, par exemple, dans des boucheries islamiques. Une viande qui n’est nullement hallal pour le grossiste et pour le commerçant, mais qui le deviendra in fine pour le consommateur dupé.

Extrait du site http://www.afrik.com.

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