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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 18:17

Contrôle des naissances
Shaikh Muhammad Nasirud-Din Al-Albani

 

Question :

Quel est le jugement sur le contrôle des naissances ?

Réponse :

Ce contrôle des naissances est quelque chose que les musulmans ont essayé aujourd'hui dans les pays d’islam. Il a différentes formes qui reviennent toutes à ce qui est en cause, le contrôle des naissances. Par exemple, si le contrôle des naissances est la suggestion de docteurs musulmans sincères et un conseil de leur part aux deux conjoints de pratiquer ce contrôle des naissances, dans le but de sauvegarder la santé de la femme dont la santé a évolué en raison de la naissance de nombreux enfants, si ce conseil vient d'un docteur musulman fiable, c'est une excuse valable. C'est un exemple de ce qu'est permis dans la question du contrôle des naissances. Un autre exemple, opposé à cela, est si ce qui contraint les gens à employer le contrôle des naissances est la pauvreté. Quand les considérations sont des considérations matérialistes par lesquelles les mécréants sont habituellement concernés. Un d'entre eux dira : " Ma femme et moi, sommes deux et j'ai deux fils. " Et le cinquième est leur chien, comme ce qui est mentionné dans Noble Qur'an (c'est-à-dire Sourate Al-Kahf : 22). Ainsi chacun mettra au point pour lui une somme de dépenses qu’il exige. Puis ils diront que cette somme que nous avons pour notre vie nous suffit seulement, donc nous nous arrêterons ici (d’avoir des enfants). Cinq membres de famille seulement, comme nous avons dit. Ceci n'est pas permis en islam, parce que ce qui les contraint au contrôle des naissances vient d’une parole d’ignorance dont ils ont été avertis dans la Parole d'Allah, le Très-Haut :

" Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté; c’est Nous qui attribuons leur subsistance; tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment, un énorme pêché. " [sourate Al-Isra :31]

Ceci est particulièrement adressé aux croyants musulmans. Le fait que l'enfant vient avec sa subsistance avec lui, parce qu'avant qu'il ne vienne en ce monde, sa subsistance est déjà enregistrée alors qu'il est dans le ventre de sa mère, comme il est bien connu. Donc, ce genre de contrôle des naissances et cette raison (la crainte de pauvreté) qui contraint les gens à le faire, ne sont pas permis et cela ne doit jamais être considéré quelque chose de bon. Cette question est longue à développer et maintenant le temps est limité, donc nous suffirons de ceci pour réponse.

 

Avis de shaykh Muqbil ibn Hadi Al-Wadi'i sur le contrôle des naissances

Question : La prévention des naissance - ou comme ils disent " le contrôle des naissances " - par nécessité, comme la préservation de la santé de la mère, ou l’éducation des enfants; est-elle licite ou illicite ? Particulièrement dans la situation d'une femme qui tombe souvent enceinte et qui a beaucoup (déjà) d'enfants.

Réponse : Ceci (le contrôle des naissances) n'est pas permis et s’il est absolument nécessaire (d’essayer d'empêcher la grossesse) alors Al-'Azl (le retrait de l'organe sexuel mâle avant l’éjaculation pour empêcher le sperme d'atteindre l'utérus) doit être pratiqué. Si l'homme approche de l’éjaculation, il exécute Al-'Azl, ce qui signifie qu'il éjacule à l'extérieur du vagin de la femme. Si non, concernant ce qui est appelé contrôle des naissance et autre que cela, Allah, gloire à Lui, le Très-Haut, dit : " Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux " [sourate Al-An'am :151]

Et le messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) dit : " Mariez-vous et augmentez votre nombre, car en vérité je rivaliserai avec les autres nations par vous tous (c'est-à-dire votre nombre) le Jour de la Résurrection. ". Et il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit, ou plutôt il a invoqué pour qu’Allah donne à Anas ibn Malik une abondance de richesse et d’enfants.

Article tiré du site assalafi.com

Source : Ijabatus-Sa'il 'ala Ahim Al-Masa'il, p. 589, question n°346.

Traduit par Abu Sumaya

Traduit en français par les salafis de l’Est

 

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11 août 2006 5 11 /08 /août /2006 19:31


APRES LA NAISSANCE


L'adhan dans l'oreille du nouveau né?
Si l'enfant meurt avant le 7em jour?
Le prénom de l'enfant?


par Cheikh Al ALBANI


CLIQUEZ ICI pour télécharger
(cliquer sur free puis entrer les 3 lettres demandées et enfin  upload)

Tiré de salafi de l'est.
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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 13:09

LA CONCEPTION EN QUELQUES FATAWAS

L’épouse désire avoir un enfant mais le mari refuse



Question :
Mon épouse désire avoir un enfant alors que moi je ne veux pas. Est-ce qu’il m’est permis de l’obliger à prendre des pilules contraceptives ? M’est-il permis d’appliquer le ‘azl [1] si elle refuse de prendre les pilules contraceptives ?

Réponse de Shaykh Muhammad Ibn Salih Al ‘Uthaymin (rahimahullah) :


Le ‘azl ne t’est pas permis, ainsi que de contraindre ton épouse à prendre des pilules contraceptives, si celle-ci désire avoir des enfants, car elle a un droit sur eux et à ce propos, les savants ont dit :
« Il est interdit à l’homme d’appliquer le ‘azl sans le consentement de son épouse.»

De même, tu dois respecter sa sensibilité car si c’était toi qui désirais avoir un enfant et qu’elle n’en veuille pas, tu n’accepterais sûrement pas qu’elle te refuse ce dont tu as envie. Alors à toi aussi de respecter ses désirs.

Si elle désire un enfant, il ne t’est pas permis de le lui refuser et il t’est interdit de là contraindre à prendre des pilules contraceptives ou autre…


[1] Le ‘azl ou coït interrompu : cela consiste à ce que l’homme retire son pénis du vagin de son épouse avant l’éjaculation.

[Voir : kitab ad-da’wa]


traduit par les salafis de l'Est
www.salafs.com

EMPECHER LA CREATION?

Question:

Mon mari ne veut pas que je fasse un enfant et il m’exhorte à avorter dans les toutes premières phases de la grossesse (première semaine après l’arrêt des règles). Que dit l’Islam de cela ? Il dit qu’il assume l’entière responsabilité de l’avortement. Que devrais-je faire devant sa grande insistance sur cette affaire ? Pour le reste, c’est un excellent mari musulman. J’espère que vous me donnerez des directives.


Réponse:

Louange à Allah

La question suivante a été soumise à son éminence Cheikh Muhammad Ibn Sahih al-Outhaymine(Puisse Allah le Préserver) : Est-il interdit d’empêcher la grossesse au début du mariage pour une durée de deux ans avec le consentement des époux et dans le but de s’assurer de la continuité du mariage ? Voici sa réponse: « Cela n’est pas interdit) mais il est préférable de s’en abstenir, d’être optimiste et de penser du bien d’Allah, le Puissant et Majestueux. La rapide naissance de l’enfant pourrait être un facteur de renforcement de la cohésion et une source de quiétude et de joie pour le couple et leurs familles. C’est Allah qui assiste.


Cheikh Muhammad Ibn Sahih al-Outhaymine



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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 22:47
OPTEZ POUR LES COUSSINETS D'ALLAITEMENTS LAVABLES



Ces coussinets lavables sont composés d'une ou deux épaisseurs de tissu absorbant (coton ou polaire)et une épaisseur de tissu imperméable.  Absorbent les écoulements de lait et protègent les vêtements. Doux, absorbants et aérés: . Forme arrondie, très confortable, convenant à toutes les poitrines.    Elles sont réutilisables et lavables en machine. Grâce à cela, vous ne jetterez plus inutilement et vous économiserez votre argent.
Attention: Pour éviter toute macération, changer régulièrement les compresses mouillées. Evitez l'usage d'assouplissant afin qu'elles gardent leur pouvoir absorbant.

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 22:31
Les invocations [ad-Dou’â] et versets du Qor’ân qui facilitent l’accouchement de la femme


Al-Imâm SHeikh Ibn ’Uthaymîne & Al-Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

dimanche 15 août 2004, par Ibn Abd Al-Hâdî

BismiLLehi ar-Rahmân ar-Rahîm

Question :

Est-ce que la lecture de la sourate « al-Zalzalah » [1] pendant l’accouchement facilite l’accouchement ? Y’a t-il des invocations [Ad’iyah] et formules de rappel [al-Adhkâr] légiférées à dire pendant l’accouchement afin de le faciliter ? Et est-ce que les invocations [ad-Dou’â] pendant l’accouchement sont exaucées ?

Réponse :

Ecrire la sourate « al-Zalzalah » dans un récipient contenant du safran [Za’farân], tout comme écrire les versets indiquant qu’Allah connaît le contenu de l’utérus [al-Arhâm], telle que la parole d’Allâh -Subhânahu wa Ta’âla :

« A Lui revient la connaissance de l’Heure. Aucun fruit ne sort de son enveloppe, aucune femelle ne conçoit ni ne met bas sans qu’Il n’en ait connaissance. Et le jour où Il les appellera : « Où sont Mes associés ? » ils diront : « Nous Te déclarons qu’il n’y a point de témoin parmi nous ! »

 [2]

et :

« Allâh sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. »

 [3]

[Ecrire cela] a été exercé de sorte que l’on déverse de l’eau dans un récipient puis on y met du safran [Za’farân] et on remue le tout jusqu’à ce qu’il soit teinté de safran, puis [la femme qui accouche] en boit et en passe sur le ventre. Il est possible encore de réciter ces versets sur de l’eau puis [la femme] en boit et en passe sur le ventre. Ou on peut encore réciter directement ces versets sur la femme qui éprouve les douleurs de l’accouchement. Tout cela est utile - Bi-idhniLLeh [avec la permission d’Allâh].

Quant à la question de l’invocation [ad-Dou’â]...l’invocation pour la femme qui éprouve ces douleurs d’accouchement - [Ces invocations] méritent bien d’être exaucées pour la nécessité que cela représente. Certes Allah - Subhânahu wa Ta’âla - a dit :

« N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la terre, génération après génération, - Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ? C’est rare que vous vous rappeliez ! »

 [4]

Beaucoup de fois le Seigneur -’Azza wa Djal- exauce l’invocation d’une personne affligée et certes Allâh -Subhânahu wa Ta’âla - dissipe cela pour elle. Wa Allâhu A’lâm. [5]


« Kitâb Li’ussuri al-waladat » - [Le livre de la facilité dans l’accouchement] - Par L’Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

Al-Khallal a dit : Il m’a été rapporté de Abdallâh Ibn Ahmad qui a dit : J’ai vu mon père écrire pour la femme qui accouche avec difficulté sur un gobelet blanc ou une chose propre, en n’y inscrivant cette tradition de Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ’anhu) qui a dit :

« Il n’y a de Dieu si ce n’est Allâh, le Clément [al-Halîm] le Magnanime [al-Karîm], Louange à Allâh Seigneur de l’Univers - « Le jour où ils verront ce qui leur est promis, il leur semblera qu’ils n’étaient restés (sur terre) qu’une heure d’un jour » [6] - « Le jour où ils la verront, il leur semblera n’avoir demeuré qu’un soir ou un matin. »

 [7]

Al-Kallal a dit : Il nous a été raconté d’après Abû Bakr al-Maroûzî, qu’un homme vint à Abî ’Abdallâh et lui dit : « O Abâ ’Abdallâh ! Écrivez [un remède] pour une femme qui accouche douloureusement depuis deux jours ? » Il dit : « Dites-lui d’apporter un large gobelet et du safran [Za’farân]. Je le vis alors écrire pour plusieurs personnes. »

Il est rapporté de ’Ikrama selon Ibn ’Abbâs qui a dit : ’Issa (sallallahu ’alayhi wa sallam) passa près d’une vache qui donnait naissance douloureusement. Elle [la vache] dit : « O Verbe d’Allâh [Yâ Kallimat Allâh] ! Invoque Allâh pour moi afin qu’Il me délivre de ce tourment. » Il répondit : « O Créateur des âmes parmi les âmes, O Libérateur des âmes parmi les âmes, O Expulseur des âmes parmi les âmes, délivrez-là ! » Il dit [le rapporteur du récit] : « Elle [la vache] se mit à projeter son veau et à le renifler. » Il ajouta : « Si une femme accouche douloureusement écrivez-lui [un remède]. » L’écriture pour elle, de tout ce qui a été précité, est utile comme exorcisme [Ruqiyah].

Et certains groupes parmi les anciens [as-Salaf] ont permis d’écrire certaines parties du Qor’ân et de les boire. Et cela fait partie des moyens de guérison qu’Allâh a assurés [là-dessus].

Un autre écrit sur le sujet est : D’écrire dans un récipient propre cela :

« Quand le ciel se déchirera, et obéira à son Seigneur - et fera ce qu’il doit faire - et que la terre sera nivelée, et qu’elle rejettera ce qui est en son sein [les morts] et se videra. »

 [8]

La femme enceinte devra le boire et en étaler sur son ventre. [9] [10]

Notes

[1] Sourate 99

[2] Coran, 41/47

[3] Coran, 13/8

[4] Coran, 27/62

[5] Fatâwa SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîne - « Madjallat ad-Da’wah - n°1754 - p.36 »

[6] Coran, 46/35

[7] Coran, 79/46

[8] Coran, 84/1-4

[9] Kitâb « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, vol-4 p.357-358

[10] Cette position de Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) était déjà celle de son maître SHeikh ul-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh), un avis que l’on retrouve dans le « Madjmu’ al-Fatâwa du SHeikh ul-Islâm » au vol-19 p.36-37

Tiré du site Manhajulhaqq

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 17:15

Les dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets

Le stérilet est la deuxième méthode contraceptive utilisée par les femmes en France. Son mécanisme d'action est double. D'un côté, il empêche l'oeuf fécondé de s'implanter dans l'utérus. De l'autre, il produit une action précoce sur les spermatozoïdes et sur l'ovule et rend ainsi la fécondation impossible.

Deux types de stérilet

Actuellement, deux types de stérilets sont disponibles :

 

 Dispositifs intra utérins au cuivre : Tous les dispositifs intra utérins (DIU) provoquent dans l'endomètre une réponse inflammatoire stérile dans la cavité utérine. Cette "réaction à un corps étranger" est toxique pour les gamètes, principalement les spermatozoïdes, et empêche ceux-ci de parvenir aux trompes de Fallope. En d'autres termes, le mécanisme d'action combine un effet anti-nidatoire (il empêche l'oeuf fécondé de s'implanter dans l'utérus) et une action précoce sur les spermatozoïdes et sur l'ovule. Le DIU au cuivre peut également être utilisé en tant que contraception d'urgence après un rapport non protégé sous réserve que la pose n'intervienne pas plus de 5 jours après l'ovulation

 Dispositifs intra utérins au lévonorgestrel (Minera®) : Mirena® est un stérilet sans cuivre, qui libère, in utero une hormone (le lévonorgestrel) pendant au maximum 5 ans. Son mécanisme d'action combine à la fois l'action d'un DIU classique et celui d'une contraception progestative.

L'efficacité des DIU au cuivre et le DIU au lévonorgestrel est comparable. Compte tenu de la moins bonne tolérance et du coût plus élevé de ce dernier, les experts n'en recommandent l'utilisation qu'en cas de bénéfice complémentaire attendu, par exemple en cas de règles très abondantes (ménorragies fonctionnelles) et après recherche et élimination de causes organiques décelables ou de saignements importants avec les DIU au cuivre.

Pose et contre-indications

Les experts recommandent avant la pose d'un stérilet une hystérométrie pour déterminer la profondeur utérine. L'insertion est faite durant la première partie de cycle afin d'éviter d'insérer un DIU chez une femme qui pourrait être enceinte. Le stérilet peut être laissé dans la cavité utérine pendant 5 ans.

Couramment prescrite, l'administration d'antibiotique avant la pose n'est pas recommandée par les experts en raison de « la démonstration de son absence d'efficacité ». En revanche, l'usage d'antalgiques avant la pose semble d'usage, notamment chez une femme nullipare (n'ayant jamais eu d'enfant) dans la mesure où le risque de douleur est plus élevé.


Contrairement à la pratique, le stérilet n'est pas réservé aux femmes ayant déjà eu des enfants. Il présente de plus l'avantage d'être très efficace, d'avoir une longue durée d'action et de ne présenter aucun risque cancéreux ou cardiovasculaire. Quelques contre-indications à sa pose existent cependant :

  • Les antécédents ou l'existence de pathologies (dont certaines anomalies) utérines ou trophoblastiques ;
  • Les pathologies vaginales récentes ou en cours, saignements vaginaux/génitaux inexpliqués ;
  • Diverses situations à risque infectieux (MST, infection génitale haute…) ;
  • Hypersensibilité à l'un des composants ;
  • Post-partum (entre 48 h et 4 semaines) ;
  • Grossesse suspectée ou avérée.

Pour les stérilets au lévonorgestrel, les quelques contre-indications inhérentes à l'utilisation d'un progestatif sont également à prendre en compte (thrombose veineuse profonde/embolie pulmonaire actuelle, migraine avec symptômes neurologiques, cancer du sein actuel ou en rémission depuis moins de 5 ans, affections hépatiques, cardiopathie ischémique actuelle).

Source : Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme - Recommandations pour la pratique clinique - Anaes, Afssaps, Inpes - 7 décembre 2004

MAIS EST CE PERMIS?

Question:

Est-il permis d’utiliser le DIU pour empêcher la grossesse ?


Réponse:

Louange à Allah

Il est permis d’installer le DIU à deux conditions :

La première est l’absence de préjudice pour la femme et la deuxième le consentement de son mari.


Nous voudrions rappeler aux femmes qu’elles ne doivent rien entreprendre pour empêcher la grossesse puisque c’est contraire à l’objectif de la religion. Elles doivent plutôt vivre naturellement et procréer abondamment comme Allah les a créés. L’importance quantitative de la progéniture comporte d’énormes avantages et ne représente aucun inconvénient pour l’homme, ni par rapport aux moyens de subsistance ni par rapport à l’éducation ou la santé.

Cependant, quand une femme est faible et maladive et ne peut pas supporter une grossesse chaque année, dans ce cas elle est excusable si elle pratique la contraception avec le consentement de son mari et en l’absence d’un préjudice pour elle.

La religion veut que l’on épouse une femme amoureuse et prolifique. C’est-à-dire une femme appartenant à celles connues fécondes afin de permettre au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui de tirer fierté de l’importance du nombre des musulmans.


Résumé d’une fatwa de Cheikh Ibn Outhaymine. Voir Fatawa Manar al-islam, tome 3, p. 78

LA PILULE


En ce qui concerne la pilule, voici une fatawa de Cheikh Ibn Outhaymine qui pourra vous éclairer:

Quel est le statut concernant le fait d’utiliser un moyen de contraception pour une durée au-delà de deux ans en sachant que le mari est d’accord ?

Il est autorisé de prendre la pilule même pour une longue durée, à condition que cela se fasse sous la surveillance d’un médecin pour éviter tout danger pouvant porter atteinte à l’utérus de la femme et à des éventuelles futures grossesses.

Si le docteur prescrit qu’il n’y aucun risque à le faire pour le corps de la femme
prenant régulièrement la pilule pendant une période d’un ou deux ans, dans ces conditions, il est autorisé d’en prendre si Allah le veut, tant que le mari est d’accord et qu’il y a un intérêt pour le couple à le faire.


METHODES NATURELLES

Les méthodes naturelles de contraception sont importantes car elles sont les premières à avoir existées.

La méthode des températures : 3 à 10% d'échecs

Elle nécessite le contrôle de la température rectale quotidienne. Cette prise de température doit se faire tous les matins avant de se lever à heures régulières car une fois réveillée et levée, votre organisme a une température qui augmente et fluctue dans la journée.

L'ovulation est repérée par l'élévation thermique. Théoriquement les rapports ne sont possibles qu'après 3 jours de plateau thermique et donc limités aux 8 à 10 derniers jours du cycle.

La méthode Ogino : environ 15 % d'échec

Cette méthode se base sur la durée des deux cycles menstruels précédents, sachant que l'ovulation a lieu 12 à 16 jours avant les règles.

Les rapports sont interdits entre le 9ième et le 19ième jour du cycle (de 28 jours) car le spermatozoïde reste fécondant trois à quatre jours après avoir été émis.

Cette méthode n'est valable que si les cycles menstruels sont réguliers (28 jours).

 

La Méthode de l'Allaitement Maternel et de l'Aménorrhée : la MAMA, 1% d'échec

On vous dira souvent dans les maternités que l'allaitement n'est pas un moyen de contraception et c'est vrai. Toutefois il semble qu'il puisse le devenir si l'on associe certains facteurs au fait d'allaiter exclusivement : en l'occurrence l'âge de votre enfant et votre aménorrhée.

D'après les "cahiers de l'Allaitement" (LLLF 1995) :

La MAMA est une méthode de régulation des naissances basée sur l'utilisation de l'infertilité lactationnelle. Elle peut être utilisée pendant les 6 premiers mois post-partum par les mères allaitant exclusivement et a démontré une efficacité à 99%.

Il suffit de réunir trois facteurs :
- Votre enfant a t-il moins de six mois ?
- Êtes vous aménorrhéique ?
- Allaiter vous exclusivement ?
 

Si vous pouvez répondre oui à ces 3 questions, le risque de grossesse semble être de moins de 2%.

Attention !

=> S'il y a un changement au niveau de l'un de ces 3 paramètres OU

=>Si bébé a des tétées espacées de plus de 4 heures, CETTE METHODE N'EST PLUS EFFICACE!

 

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 07:07
LES ENJEUX DE LA PERIDURALE



UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS RIVIERES
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INTRODUCTION
Actuellement au Québec la péridurale ne fait pas partie des prérogatives des sages-femmes. Cependant, nous nous y sommes trouvées confrontées à plusieurs reprises, dès lors qu'une femme en travail se trouvait en situation d'être transférée en milieu hospitalier. Nous avons remarqué que souvent, dès l'arrivée de la femme à l'hôpital et à peine installée dans sa chambre, le personnel infirmier ou médical propose l'utilisation de la péridurale comme moyen de contrôle de la douleur. Parfois la nécessité d'avoir recours à la péridurale est le motif du transfert, d'autres fois le transfert est nécessaire et justifié pour d'autres raisons. Dans tous les cas, nous avons pu constater qu'aucune information n'est présentée aux femmes concernant les risques associés (pour la mère et le bébé) à ce type d'anesthésie médicamenteuse. Au contraire, les femmes sont systématiquement rassurées quant à l'absence d'effets nocifs reliés à l'utilisation de la péridurale spécialement en ce qui a trait au bébé, l'emphase est mise sur les bénéfices potentiels qui y sont rattachés.

L'objectif de ce travail est de présenter un tableau général (certes moins idyllique que celui véhiculé dans les hôpitaux) simple et précis des réalités entourant l'utilisation de l'anesthésie péridurale lors de l'accouchement vaginal. Du fait du manque d'information mis à la disposition des femmes et de leurs partenaires confrontés à la décision d'y avoir recours ou non, nous avons délibérément choisi de nous attarder aux effets secondaires et aux complications qui y sont reliés, espérant ainsi pouvoir compléter de façon plus juste, sinon objective, le moment venu, les explications nécessaires afin que les femmes et leurs partenaires puissent faire, ce qu'il est convenu d'appeler, un choix éclairé.

PROCEDURE CLASSIQUE
L'anesthésie péridurale est au Québec effectuée par un médecin anesthésiste. Elle consiste communément à introduire dans l'espace péridurale, à l'aide d'une aiguille spécialement prévue à cet effet, un cathéter de plastique qui reste en place et par lequel les médicaments sont administrés. Rappelons que l'espace péridural se définit à l'intérieur de la vertèbre comme étant celui compris entre l'os et la dure mère (couche protectrice externe entourant la moelle épinière). Cet espace contient des plexus veineux, des tissus graisseux et les nerfs spinaux (1). Ce sont précisément les nerfs spinaux qui font l'objet d'une anesthésie lors de cette délicate intervention. Cet espace est atteint en effectuant une ponction entre deux vertèbres lombaires (généralement 2ièmeet 3ième ou 3ième et 4ième). Durant cette procédure la femme est en position assise, accotée sur une table et le dos rond. L'infirmière est placée devant elle et l'aide à rester immobile (ce qui peut être difficile durant une contraction). Une anesthésie locale précède habituellement la ponction. En général, la procédure s'effectue en 10 à 20 minutes et le soulagement est atteint dans le quart d'heure suivant.

LA PÉRIDURALE AMBULATOIRE
Il s'agit de la même procédure mais les produits utilisés sont d'avantage dilués que lors de la péridurale classique et plus souvent associés à de faibles doses de morphiniques. Ceci permet à la femme une certaine mobilité (2).

LA RACHI-ANESTHÉSIE
Son utilisation est en augmentation et vaut la peine qu'elle soit nommée. Quand on veut effectuer une rachi-anesthésie, l'anesthésique local est injecté (à l'aide d'une aiguille particulièrement fine (25G)), directement dans le liquide cérébro-spinal, donc à travers la dure-mère. Ce type d'anesthésie est particulièrement indiquée lors des procédures telles que la césarienne, l'utilisation des forceps ou la délivrance artificielle du placenta (3).

Cependant, il est à noter qu'elle est également utilisée en début de travail dans le but de contrôler la douleur de l'accouchement, dans ce cas les dérivés de la morphine sont les seuls médicaments injectés. C'est la rachi-anesthésie ambulatoire qu'on peut par la suite associer à une péridurale classique. Cette méthode d'anesthésie n'est pas disponible dans tous les centres hospitaliers (4).

PRODUITS MEDICAMENTEUX
Souvent deux, parfois trois familles de médicaments sont utilisées.

Les anesthésiques locaux utilisés lors de la péridurale agissent sur la membrane de la terminaison nerveuse sensitive en inhibant le déclenchement et la transmission de l'influx nerveux. Cependant, les terminaisons des nerfs moteurs subissent aussi l'effet du médicament ce qui provoque une paralysie motrice non désirée, qui oblige la femme à rester couchée. Le produit le plus couramment utilisé est la Bupivacaine à des concentrations variant de 0,25% à 0,5% pour la première dose. Ils sont dilués dans un soluté salin isotonique, la quantité de produits administrés dépend du poids de la femme. Ce produit agit en 10 à 20 minutes, son action se prolonge entre une heure et demi et trois heures. Notons qu'il existe d'autres produits tels que: la chloroprocaine, la lidocaine (durée d'action plus courte), la ropivacaine (ce dernier semble recevoir une attention particulière du fait qu'il peut être utilisé à de faibles concentrations et diminue l'anesthésie des fibres motrices(5)).
L'épinephrine est parfois ajoutée aux anesthésiques locaux dans le but de mieux contrôler la vasodilatation des vaisseaux et prolonger le temps d'absorption de l'anesthésique local.
La morphine et ses dérivés tel que le fentanyl, le pethidine, la diamorphine... sont ajoutés avec pour objectif de prolonger le contrôle de la douleur (ils ont une action synergique avec les anesthésiants), de diminuer la dose d'anesthésiques locaux et par le fait même leur action indésirable sur les nerfs moteurs. C'est le principe de l'anesthésie péridurale ambulatoire (6,7,8).
Ajout de médicaments:

La dose initiale de médicaments n'est généralement pas suffisante pour la durée totale du travail. Il faut parfois rajouter plusieurs doses. Ceci peut se faire de deux façons; soit en installant une solution de médicaments branchée à une pompe qui injecte de façon régulière et continu les dosages désirés dans le cathéter, soit en laissant responsable le personnel infirmier ou parfois la femme d'augmenter les doses au besoin. La péridurale est semble t-il le moyen pharmacologique le plus efficace pour soulager la douleur, mais il existe quand même une proportion de femmes (5 à 20%) chez qui la péridurale ne fonctionne pas de façon adéquat (9).

INDICATIONS
Pour la pratique sage-femme:
Arrêt de progrès: Une femme qui se trouve en travail depuis longtemps avec des contractions très douloureuses et une absence de progrès significatif, avec qui les tentatives pour aider le travail à progresser et les moyens non pharmacologiques habituels pour contrôler la douleur n'aboutissent pas, qui est épuisée, peut se trouver grandement aidée par l'utilisation d'une péridurale. Le relâchement généralisé entraîné par l'anesthésie peut dans ce cas favoriser le travail de descente du bébé et d'ouverture du col.
Histoire d'abus sexuel: Pour plusieurs femmes victimes d'abus sexuel, la douleur de l'enfantement est un élément qui vient réactiver les mémoires de l'esprit et du corps. Pour certaines il s'agit d'un processus inacceptable car la douleur de l'accouchement devient synonyme de souffrance. La péridurale est alors un outil qui prend toute sa valeur.
Seuil de tolérance à la douleur inhabituellement bas. De la même manière qu'il existe une très petite proportion de femmes qui ne ressentent pas les contractions de façon douloureuse, il existe également des femmes pour qui les contractions sont absolument intolérables que le travail progresse ou non. Ces femmes bénéficient de l'utilisation de l'anesthésie péridurale.
La césarienne: Enfin, les femmes pour qui le bébé vient au monde par césarienne, si elles peuvent subir la chirurgie sous anesthésie péridurale plutôt que sous anesthésie générale se voient capable d'accueillir leur enfant du fait qu'elles soient conscientes. C'est une des grandes indications de l'anesthésie péridurale.
Indications relatives et discutables:
L'accouchement par le siège: Certaines écoles de pensée préconisent l'utilisation de la péridurale lors d'accouchement par le siège, afin de diminuer l'envie de pousser précoce et permettre au col de se dilater complètement et d'éviter ainsi que la tête ne se trouve retenue et coincée en arrière du col. Pour d'autres la sécurité de l'accouchement par le siège est lié au fait qu'il soit le plus physiologique possible et qu'aucune forme d'intervention ou d'anesthésie ne viennent interférer dans le processus (9).
L'accouchement de jumeaux, triplés...: Ici aussi on peut avoir plusieurs écoles de pensée. Personnellement nous recommandons l'accouchement de jumeaux sans aucune forme d'anesthésie dans la mesure où ils sont à terme et bien placés. L'utilisation de la péridurale systématique pour les accouchements multiples est à proscrire en raison des effets secondaires reliés à l'anesthésie qui peuvent devenir iatrogènes et entraîner une cascade d'interventions.
Finalement, la littérature médicale recommande la péridurale dans les cas d'accouchements compliqués par une cardiopathie préexistante ou de la pré-éclampsie.
Indication excessive
L'épidurale proposée de façon systématique à toute femme en travail pour mettre son enfant au monde, sous prétexte qu'il n'y a aucune raison de passer à travers ce genre de douleur quant on peut l'éviter, est excessive.

Cela tend à limiter l'expérience de l'accouchement à celle de la douleur et contribue à créer un sentiment d'incompétence.

Quelque soit la raison pour laquelle la péridurale est indiquée, la femme et son partenaire devraient recevoir l'information adéquate relativement aux effets secondaires et aux complications liés à ce type d'anesthésie.

EFFETS SECONDAIRES et COMPLICATIONS
Concernant la mère:
La liste des effets secondaires dont certains sont de véritables complications est longue. Selon Nancy Griffin (p 4) 70% des femmes y sont confrontées à différents degrés. Nous allons dans cette partie du travail essayer de faire des liens entre les éléments abordés afin de ne pas nous limiter à une liste exhaustive. Dans un premier temps nous aborderons les conséquences que la péridurale peut avoir sur le travail lui-même.

Intra partum
Augmentation de la longueur du premier stade du travail, en raison d'une diminution de la fréquence et de la qualité des contractions utérines.

Directement lié à ce phénomène, les femmes sous anesthésie péridurale ont une probabilité plus grande de recevoir des oxytociques. Ces derniers sont eux-mêmes associés à une augmentation des interventions (forceps, ventouse, césarienne)(11,12).

Augmentation de la longueur du deuxième stade du travail, chez les nullipares et les multipares qui peut s'expliquer par une augmentation des malpositions foetales (difficulté pour le bébé de faire sa rotation sur un plancher pelvien trop détendu) et par une diminution du réflexe de Ferguson.

Conséquence directe de l'allongement du 2ième stade, on note une augmentation des hémorragies post-partum (13).

Augmentation de l'utilisation des forceps et ventouse. Fait intéressant à noter, cette augmentation touche surtout les multipares(14).

Augmentation du nombre de césariennes. Il existe une controverse à savoir si la péridurale augmente ou pas le taux de césariennes (15,16,17). Cependant, pour certains auteurs, il n'y a pas de doute:

" The use of épidural analgesia during the first stage of labor was associated with a nearly fourfold increase in the need for cesarian delivery. " (Lieberman & al).

Les raisons qui poussent les obstétriciens à effectuer une césarienne sont surtout la dystocie du travail et le tracé foetal inquiétant. Encore davantage si la péridurale est administrée avant 5 cm de dilatation. Enfin, l'utilisation du " Active Management of Labour "sous anesthésie péridurale ne diminue pas le taux de césariennes (18,19).

Morbidité
En plus de nuire au travail et à l'accouchement, la péridurale à des conséquences qui peuvent être désagréables où catastrophiques, se produire à court terme où à long terme et compromettre le bien être voire la santé de la femme.

Pendant le travail:
L'hypotension causée par la vasodilatation provoquée par les médicaments, est un effet secondaire fréquent de la péridurale (12%), mais peut aussi devenir une complication importante en raison de son effet sur le foetus qui risque de souffrir d'hypoxie. Pour y remédier il est d'usage d'administrer rapidement, avant l'installation de la péridurale une quantité de soluté isotonique afin de maintenir la pression artérielle. Le fait de rester allongé contribue à maintenir une pression basse, la position sur le dos est à éviter puisqu'elle est associée au risque du syndrome de la veine cave (20,21).

Fièvre dont le mécanisme s'explique encore mal. Cependant le fait qu'il s'agisse d'une infection est toujours une possibilité envisagée et justifie alors une série d'interventions sur la mère et sur le nouveau-né (22). Prurit, nausées et vomissements, rétention urinaire. Ces trois conséquences de la péridurale sont associées aux médicaments reçus. Il faut souligner que la rétention urinaire justifie souvent la mise en place d'un cathéter dans la vessie (23,24).

Complications à court, moyen et long terme
Maux de tête. Ils peuvent être extrêmement invalidants et sont reliés à une ponction accidentelle de la dure mère (1,6 à 1,8%) entraînant une fuite de liquide céphalo-rachidien. Cette situation provoque une anesthésie rachidienne non désirée et la cascade de complications qui lui sont liés.

"[...] 23% of women who experienced an accidental dural puncture had new onset of chronic symptoms, including headache, migraine, neck ache, starting within three months after childibirth and lasting from nine weeks to over eight years. " (Thorp p 78).

Maux de dos: Ils font également l'objet de controverse, cependant les femmes qui ont reçu une péridurale se plaignent plus souvent de maux de dos dans les semaines suivant l'accouchement que celles qui n'en ont pas reçu (25). Les maux de dos seraient le résultat de mauvaises postures non ressenties en raison de la péridurale et de l'action des médicaments sur les nerfs spinaux.

Incontinence: Pour les gastro-entérologues qui reçoivent des femmes handicapées par des incontinences anales sévères (asymptomatiques à court terme), la péridurale est clairement responsable de cet état de fait (26).

On peut certainement s'interroger sur la possibilité d'une corrélation entre péridurale et incontinence urinaire, malgré que nous n'ayons rien lu à ce propos.

Complications graves et mortalité maternelle.
Il s'agit de complications très rares mais malheureusement très graves et pouvant entraîner des séquelles neurologiques permanentes voire la mort.

Elles sont reliées à plusieurs causes:

L'injection intra vasculaire ou intra rachidienne des drogues.
Une ischémie cérébrale secondaire à une hypotension ou à un arrêt respiratoire (27).
Le développement d'une infection ou d'un abcès au site d'injection pouvant entraîner une méningite (28).
Concernant le bébé
La péridurale a longtemps été perçue comme n'affectant pas le bébé, probablement parce qu'on la comparait à des médicaments à base de morphine injectés dans la circulation sanguine de la mère et qui provoquaient des détresses respiratoires sévères. Cependant, on sait que les médicaments utilisés lors de l'anesthésie péridurale passent la barrière placentaire et ne sont pas sans conséquence pour le bébé in utero et dans les premières semaines de vie, puisque son foie immature est amené à les métaboliser.

In utero
La péridurale est associée à des modifications du tracé enregistrant le coeur foetal, la plupart se produisent entre 5 et 20 minutes après la mise en place de l'anesthésie. La diminution de la vascularisation du placenta est responsable de cet état de fait et entraîne une diminution du PH au cordon. Cependant le score d'Apgar de ces bébés semble se maintenir à 7 et plus à 5 minutes de vie. Les modifications du CF, selon certaines études conduisent à une augmentation du taux de césariennes alors que d'autres études réfutent cette affirmation. Les anomalies du tracé se définissent de la façon suivante:

Bradycardie prolongée chez 11% des foetus.
Décélérations tardives persistantes qui peuvent être améliorées si la femme est installée en décubitus latéral gauche.
Augmentation de la variabilité.
Cependant, l'injection d'un volume de soluté isotonique à la mère avant la mise en place de l'anesthésie aide à contrôler ces problèmes (29).

A la naissance
Augmentation de l'utilisation des forceps et de la ventouse: Cette question a été abordée précédemment, cependant on doit rappeler ici que le bébé les subit au moins autant que sa mère, sinon plus.

Augmentation des interventions reliés à une fièvre chez la mère et le bébé:

Les enfants sont plus souvent admis dans les unités de soins intensifs, subissent une panoplie de tests douloureux (pouvant aller jusqu'à la ponction lombaire) et sont séparés de leur mère dans les premiers jours de leur vie (30).

Sur le comportement du Nouveau-né
Plusieurs recherches se sont penchées sur les conséquences de la péridurale chez les nouveau-nés. Les résultats les plus récents que nous ayons trouvé, font état d'une difficulté accrue pour ces bébés de mettre en place les habiletés comportementales nécessaires entre autre à un bon allaitement. Ainsi ces nouveau-nés démontrent une certaine incapacité à effectuer:

"[...] massagelike hand movements on the breast, the hand- to- mouth movements, the touching of the areola and nipple with hands, and the sucking behavior were all less exhibited [...]" (Ransjö-Arvidson & al p 10).

De plus, ces chercheuses ont noté le fait que ces bébés criaient davantage, ce qu'elles attribuent à une expression de frustration à ne pas prendre le sein de façon adéquat alors que leurs instincts le leurs commanderaient. Finalement elles ont remarqué une augmentation de la température corporelle chez ces enfants (31).

Cette étude confirme des résultats obtenus en 1992 et qui faisaient état de:

"[...] poorer behavioral outcome and recovery for the infant over the first month of life. The medicated infants showed less alertness and ability to orient over the first month and in the motor cluster were less mature " (Sepkoski & al p1077).

La quantité et la concentration des drogues que le foetus reçoit à un impact sur son comportement et ce pour plusieurs semaines (32).

Sur la relation mère-enfant
Pour conclure cette litanie d'effets secondaires et de complications, on doit ajouter que la relation entre la mère et son bébé peut souffrir quand l'anesthésie péridurale est employée.

On note une diminution du taux d'allaitement, ainsi qu'une diminution du temps passé par les mères avec leurs enfants en raison d'une fatigue accrue et d'un accouchement plus difficile. Le fait que le bébé soit moins alerte peut aussi faire en sorte que sa mère soit moins stimulée à s'en occuper.

Tous ces aspects ont besoin de faire l'objet de plus de recherches (33,34).

LIMITES DES RECHERCHES
Avant de conclure ce travail, il faut dire combien il a été difficile d'interpréter précisément les résultats des recherches qui sont souvent contradictoires, particulièrement quand il s'agit de revue de la littérature. Nous avons abandonné rapidement l'idée de mettre des chiffres tant ils sont différents d'une étude à l'autre en fonction des techniques, des dosages...

Un article glané sur l'Internet a retenu notre attention, l'auteur y propose des constatations et des pistes de réflexions intéressantes telles que:

la péridurale est souvent avantageusement comparée à d'autres formes d'analgésies médicamenteuses plutôt qu'à un soutien continu par une personne connue et avec qui la femme se sent en confiance (ma question: qu'est-ce ce que l'on définit comme un biais?).
les résultats obtenus dans la littérature scientifique sont pour la plupart issus d'études effectuées dans des grands centres, à la fine pointe des techniques, on est en droit de se demander si le taux de complications n'est pas plus élevé dans des centres moins sophistiqués (35).
Enfin, nous ne résistons pas au plaisir de partager cette réflexion issue du site de Midwifery today et qui suggère que la péridurale ait en fait permis la cascade d'interventions qui caractérisent l'obstétrique de prendre toute sa place...

" [...] the cascade of interventions which has been identified by some observers in current obstetric practice was facilitated by the introduction of this effective method of pain control. " (Epidural: Convenient intervention?).

CONCLUSION
On peut dire que la péridurale est certainement en train de débarquer de son piédestal, au fur et à mesure que les recherches font état des effets secondaires et des complications pour la mère et son enfant. Ceci ne signifie pourtant pas qu'elle va être de moins en moins utilisée comme méthode de contrôle de la douleur (et de la femme?). Du moins, pas tant et aussi longtemps que les femmes ne seront pas adéquatement informées. Ce serait le rôle du médecin anesthésiste ou de la personne qui propose la péridurale d'informer complètement la femme et son conjoint des conséquences qui y sont reliées. Mais dans l'état actuel des choses, c'est la sage-femme qui se retrouve, souvent seule, chargée de cette tâche.

La difficulté dans la pratique actuelle des sages-femmes au Québec réside dans le fait que la péridurale se trouve le plus souvent abordée lorsque la femme, le conjoint et la sage-femme y sont immédiatement confrontés, parce qu'un transfert pernatal devient nécessaire. La femme est souvent en gros travail.

La question est de savoir ce que l'on dit précisément à ce moment. On peut penser que si il existe une indication réelle pour la péridurale, la sage-femme devrait prévenir la femme du fait que cette intervention conduit vers un accouchement hypermédicalisé qui n'a plus rien à voir avec un accouchement naturel ou physiologique, même s'il s'agit d'un accouchement par voie vaginale. Pour certaines femmes, perdre le contrôle de l'accouchement qu'elles espéraient peut-être très difficile, il peut être important de les en aviser doucement. Est-il vraiment opportun à cet instant précis d'énumérer toutes les complications possibles? Nous en doutons.

Si le transfert est indiqué pour une autre raison que la péridurale ou si une femme trouve le travail trop difficile et pense à la péridurale comme moyen de confort parce qu'elle est découragée, la sage-femme peut décider de parler plus en détails des effets secondaires et des complications qui sont reliés à cette intervention, afin que la femme et son conjoint prennent pleinement conscience des implications, en espérant que cela ait un effet dissuasif.

Il est bien évident que cette démarche doit s'accompagner d'alternatives et d'encouragements afin d'aider la femme à passer à travers ce moment difficile.

Quoi qu'il en soit, si on a reçu une péridurale, il peut y avoir un deuil à faire autour de l'accouchement que l'on espérait et qui n'a pas eu lieu.

Pour la sage-femme aussi il peut y avoir un sentiment d'échec autour du fait qu'elle n'a pas pu éviter cette intervention à la femme qu'elle accompagne.

C'est un peu David contre Goliath quand on met les pieds à l'hôpital, parce qu'on est en présence d'un système qui pousse à fond cette option et que la sage-femme ne veut pas où ne peut pas toujours confronter ce système en présence d'une femme en travail. C'est pourquoi, il y un réel travail d'éducation à faire auprès du corps médical, pour amener ses membres à réfléchir à l'indispensable nécessité (qui va aller en augmentant) d'informer les femmes des risques pour leur accouchement, leur santé et celle de leur bébé, quand l'anesthésie péridurale leur est offerte.

Cependant, cette démarche doit être accompagnée d'une conviction profonde que les femmes sont capables de passer à travers cette expérience riche et importante. Finalement, que les femmes en travail doivent recevoir le soutien dont elles ont besoin. De cette façon, l'anesthésie péridurale devrait pouvoir rester réservée aux indications précises et limitées qui la justifient.
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28 mars 2006 2 28 /03 /mars /2006 08:18

GYM TRES DOUCE

SPECIALE GROSSESSE

Pour être en forme pendant sa grossesse, faciliter son accouchement et se sentir plus légére!

voilà le programme

TONIC PENDANT SA GROSSESSE

que j'ai mis en place et qui est autorisé à la femme pendant sa grossesse

temps prévu: 15 mn

Nous allons commencer par

les jambes et le bassin:

Munissez vous d'une chaise pour cette série d'exercices.

Tenir la chaise,  puis fléchir les jambes en gardant le dos droit.

15 fois

 

 

 

 

Lancer la jambe en arrière sans la plier et légérement sur le côté.

15 fois chaque côté

 

 

Lancer la jambe en arrière en la laissant pliée. Faire basculer légérement le buste en avant. 15 fois chaque côté

 

 

Faire pivoter le genoux sur le côté en laissant la cuisse parallèle au sol.Tenez le genoux avec la main.

15 fois chaque côté

après l'effort...

                                     1/ Auto massage des jambes, très bon pour la circulation du sang:

Pour préparer le massage, appliquez une crème ou une huile que vous ferez pénétrer du bout des doigts par petits mouvements circulaires.

Puis, relevez les poignets afin de masser avec la partie charnue de la paume .Commencez par les chevilles puis les mollets, les genoux et enfin les cuisses. Toujours faire des mouvements de bas en haut . 1 min chaque jambe     

                                         

 

2/ Circulation du sang : S'allonger contre le mur ,les jambes en l'air, les mains le long du corps Restez 1min

 

3/ Relaxation du bassin : Positionnez un coussin sous la tête, ramenez les genoux écartés sur le ventre , Tenir la position 1 min

 

N'OUBLIEZ PAS LE RAPPEL D'ALLAH ( DHIKR ) PENDANT CES QUELQUES EXERCICES!!!

Et voilà votre 1er séance.

VOUS ETES MOTIVEES POUR UNE 2em SEANCE

alors laissez moi un message en ecrivant seulement

 "pour une 2em seance"

 Ces exercices sont aussi valables pour les soeurs qui ne sont pas enceintes, dans ce cas , faites des séries de 15 fois pendant 15 jours puis augmenter jusqu'à 20 fois après cette période.

 

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